La Grange Web

Quelles sont les solutions de financement adaptée à l'achat en ligne

Si les acteurs spécialisés dans le domaine du crédit travaillent depuis plusieurs années sur la facilitation de la souscription en ligne à leurs offres de prêts personnels en direct, le paiement en plusieurs mensualités directement sur les sites marchands était relativement limité jusqu'au début de l'année 2006. En effet, seul un site marchand sur trois proposait des facilités de paiement des articles en plusieurs fois, selon Benchmark Group (éditeur du Journal du Net). Parmi les pionniers, Apple Store propose depuis 2002 le paiement en plusieurs fois en s'appuyant sur une solution développée par Sofinco. "Notre objectif consistait à développer nos ventes en direct sur le Net. Il était impératif de proposer une solution de financement adaptée à l'achat en ligne, notamment pour notre gamme d'ordinateurs dont les prix atteignent jusqu'à 8.000 euros", explique Bertrand Piot, manager des solutions de financement sur Apple Store. De leur côté, Rue du Commerce et Mistergooddeal.com, qui proposent également le paiement en plusieurs fois depuis plusieurs années, avaient choisi de gérer cette offre par eux-mêmes. "Nous avons commencé en 2003 à proposer à nos clients de payer en trois fois par chèque, puis nous avons plus récemment étendu le principe à la carte bleue, dans la limite de 350 euros d'achat", indique Guillaume Clavel, co-fondateur de Mistergooddeal.com. Au début de l'année 2006, 6 % des e-commerçants interrogés par Benchmark Group affirmaient néanmoins vouloir mettre en place un service de paiement en plusieurs fois au cours de l'année. Un axe de développement qui s'est rapidement étendu à un grand nombre de cybermarchands, les différents acteurs du paiement à crédit ayant lancé au cours de l'année des solutions adaptées aux contraintes des sites marchands

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Price minister et la contre facon

PriceMinister reste fidèle à son concept d'achat vente «garanti» en lançant une nouvelle garantie contre la contrefaçon, consistant à rembourser tout acheteur lésé et à sanctionner tout vendeur malhonnête. « Si vous achetez sur un marché un sac Vuitton, Chanel ou Fendi à 15 €, vous pouvez vous douter qu'il est contrefait. En revanche, il arrive parfois que vous le payiez un prix normal et que vous ignoriez que vous n'achetez pas le bon produit… c'est toute la complexité de ce problème que nous sommes décidés à combattre sur Internet » explique Pierre KOSCIUSKO-MORIZET, Cofondateur et PDG de PriceMinister. En Novembre dernier, un tribunal d'Evry avait d'ailleurs demandé à eBay.fr, principale plate-forme de commerce entre particuliers, de publier un jugement condamnant un jeune couple utilisant sa plate-forme pour écouler des contrefaçons. La lutte contre la contre façon sur les sites de commerce entre particuliers est en tout cas dans l'air du temps. Il y a quelques mois, BrandAlley avait d'ailleurs proposé à l'ACSEL la création d'une «Charte sur la problématique de l'anti-contrefaçon destinée aux e-commerçants en Europe.", un problème qui représenterait près de 10% du commerce mondial selon le marchand.

la camif et internet/montée en puissanc

Chaque année, la Camif prend un peu plus le virage de l'Internet. Avec 100 millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxe, le vépéciste a réalisé en 2006, 40 % de son chiffre d'affaires vente à distance sur le Net, soit un tiers de ses revenus globaux. Un chiffre en nette progression sur un an (+ 22 %) puisque fin 2005, le Web ne pesait que 30 % de ses revenus vente à distance  Des résultats tirés essentiellement par un panier moyen élevé, 180 euros, qui reflète la structure de l'activité en ligne de la Camif. "Plus de 30 % de notre chiffre d'affaires sur le Web provient du secteur mobilier et literie, ce qui est relativement rare sur le Net, explique Valérie Meteyer, directrice marketing et Internet de la Camif. Le reste provient à plus de 40 % des produits techniques, c'est-à-dire des produits bruns, secteur où pourtant il existe une forte concurrence, et à plus de 25 % du textile." Parallèlement, cette croissance est aussi le fruit des efforts concédés en 2006 par le vépéciste pour revisiter, avec l'aide de 1000mercis, sa stratégie marketing en ligne. D'un canal uniquement de commande, Internet est devenu l'année dernière, un canal d'animation commerciale auprès de la base de clients du vépéciste avec des opérations spécifiques au Web (rebond par rapport aux actions papier, Webzine, mise en avant de contenu éditorial et de sélections produits, opérations événementielles).

LVMH s'offre Go Voyage

Le groupe Accor a vendu Go Voyages au plus offrant. Au jeu de la surenchère, la Financière Agache Private Equity, le fonds d'investissement de Bernard Arnault (président de LVMH) s'est montré le plus offrant. Le groupe hôtelier embarqué depuis un an dans un recentrage de ses activités, touche 281 millions d'euros dans l'opération. Lors de la mise en vente de Go Voyages  Accor n'espérait pourtant récolter qu'entre 100 et 200 millions d'euros. Finalement, le groupe encaisse une appréciable plus-value de l'ordre de 200 millions d'euros. Quatre acteurs se sont disputés Go Voyages. Trois fonds d'investissements et un acteur du voyage se sont portés candidats : CDC Private Equity, Duke Capital, Financière Agache Private Equity et le britannique First Choice, propriétaire de Marmara. Car malgré une année difficile, minée par le dépôt de bilan de son partenaire pour l'organisation de vols charters Air Horizons, Go Voyage a malgré tout réalisé 402 millions d'euros de chiffre d'affaires, pour 14 millions de résultat courant avant impôts. C'est-à-dire un chiffre d'affaires en croissance de 30 % par rapport à 2005, avec des perspectives de croissance équivalentes pour 2007. L'intérêt porté par Financière Agache Private Equity à Go Voyages s'explique aussi par la proximité du président du fonds avec l'entreprise. En effet, Jean-Marc Espalioux a été président du directoire du Groupe Accor en 1997 et 2005. C'est lui qui, au début des années 2000, décide de monter petit à petit dans le capital de la société pour, au final, en acquérir la totalité. "Nous n'étions pas directement rattaché à Jean-Marc Espalioux chez Accor, note Nicolas Brumelot, le directeur général de Go Voyages. Mais il nous a toujours suivi, et il sera facile de collaborer avec lui." Cependant, le prix payé par Financière Agache Private Equity fait peser un peu plus de poids sur les épaules des dirigeants. L'objectif fixé par le nouveau propriétaire est ambitieux : friser le milliard d'euros de chiffre d'affaires d'ici 5 ans. "Ce projet repose sur des perspectives de résultats soutenues", confirme Nicolas Brumelot. Pour l'atteindre, le dirigeant mise avant tout sur le passage naturel du marché de la vente de billets d'avions sur Internet. Un créneau sur lequel Go Voyages revendique 30 % de parts de marché en France.

Princesse Bio et son development e commerce

Dans le sillage de The Body Shop, la première chaine de magasins à distribuer des produits cosmétiques naturels, se sont récemment développées de nombreuses marques alliant beauté et respect de l'environnement. Et pour cause : plus de huit femmes sur dix ont une image positive des produits biologiques, tandis qu'une sur deux en consomme régulièrement selon une enquête CSA/Agence Bio. En ce qui concerne la cosmétique, même constat : la marque Bleu Vert, qui importe des produits verts destinés à l'hygiène et à la beauté revendique une croissance annuelle d'environ 30 %. Ce secteur dynamique n'est pourtant que peu distribué en grandes surfaces. Résultat : la cosmétique biologique se trouve le plus souvent distribué dans les parapharmacies et sur le Net. En conséquence, de nombreux sites e-commerce proposant des produits cosmétiques biologiques ont vu le jour ces derniers mois. Parmi les derniers nés, Princesse Bio veut se distinguer en ne proposant à la vente que des produits certifiés par les labels bio (Cosmebio), et à la qualité reconnue. Né il y a environ sept mois, ce site fonctionne sous Power Boutique,, et propose environ 300 références en provenance de douze marques de cosmétique bio, ainsi qu'une marque d'accessoires en bois. Les produits se vendant le mieux se retrouvent parmi les plus courants : produits pour cheveux, maquillage, gel douche, et crèmes visages

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Descamps investit dans le e commerce

Le site constitue également un premier pas vers une stratégie de fidélisation multicanal.                                             La refonte va nous permettre d'atteindre une cible plus jeune grâce à un nouveau canal de distribution puis d'attaquer l'international " explique Audrey Sillam, chef de projet Internet chez Descamps. Lancé le 23 janvier 2007, le nouveau site Descamps.fr ne propose pour le moment que des livraisons en France, au Benelux et dans les DOM-TOM; bien que la version anglophone du site soit d'ores et déjà disponible. La naissance du site e-commerce de Descamps coïncide également avec son intention de développer sa stratégie de recrutement et de fidélisation. "Nous ne proposons pas de carte de fidélité pour le moment mais le Web est un élément déclencheur pour notre stratégie de fidélisation qui devrait se concrétiser d'ici un an et demi" explique Audrey Sillam. Un jeu en ligne relayé par le bouche à oreille et une campagne d'e-mailing a permis à Descamps d'obtenir 60.000 adresses opt-in qui seront désormais exploitées pour sa newsletter mensuelle.

Bill Gates et sa vision de la television par Internet

A l'occasion d'une session du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, consacrée à l'impact du Web 2.0, Bill Gates a affirmé qu'Internet allait révolutionner la télévision d'ici 5 ans. Le co-fondateur de Microsoft, numéro un mondial du logiciel, estime qu'avec l'élargissement de la couverture haut débit des territoires, l'engouement pour les contenus vidéo en ligne (un bon point pour YouTube, DailyMotion & co.) et l'intégration des dispositifs (PC/TV) dans un même ensemble, de plus en plus de gens vont tourner le dos à la télédiffusion traditionnelle, avec ses grilles de programme fixes et ses interruptions publicitaires, pour privilégier la video en ligne, la VOD.

Vous partez en vacances !Villanao.fr Un nouvel agrégateur

Le monde de la méta-recherche de produits touristiques continue de s'étoffer d'acteurs souhaitant prendre place aux côtés des comparateurs tels que Kelkoo Voyages, EasyVoyage, ou VoyagerMoinscher. Après Liligo et Sprice ), c'est au tour de Villanao, un nouveau site dédié à la recherche de locations de vacances, de faire ses premiers pas. Lancé le 15 janvier dernier, le site agrège les offres de location des différents professionnels présents sur ce créneau tels que Interchalet, Net4France, Interhome, Euro Relais, mais également de propriétaires particuliers, via la plateforme d'Homelidays, éditeur de Villanao. Bien que l'offre d'Homelidays soit distribuée sur ce site portail, Villanao a été lancé en parallèle, de manière à toucher une clientèle qui recherche des locations de vacances au-delà du seul segment des particuliers. Homelidays est en effet spécialisé dans la location en direct avec les propriétaires. Décliné en 7 langues, le site a enregistré en 2006 un chiffre d'affaires de 2,2 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 1,1 en 2005, en progression chaque année de 100 %. Pour soutenir cette croissance, Homelidays met l'accent sur les services offerts, sur la précision des critères de recherche, ainsi que sur l'affichage des appréciations des clients et des propriétaires, afin de garantir la qualité des prestations offertes par le site. "Nous avons constaté qu'une offre avec au moins une appréciation reçoit 50 % plus de demandes de location qu'une offre sans appréciation. Et cela peut aller jusqu'à 100% de demandes de location en plus, pour une offre qui affiche au moins 5 appréciations", confie Stéphanie De Souza, responsable référencement et partenariats de Homelidays, qui compte à l'heure actuelle au total 60.000 appréciations sur son site.

Yves rocher: Une nouvelle approche

Depuis le lancement de son premier site marchand en 2001, le groupe de produits cosmétiques ne s'était pas encore offert de nouvelle version de son site. Depuis le 16 janvier, c'est désormais chose faite. Le groupe qui enregistre d'un million de visiteurs uniques mensuels sur son site en France, avait pour objectif de doper son taux de conversion et son panier moyen. Mais au-delà de la question d'efficacité commerciale, Yves Rocher souhaitait également renforcer la présence de la marque au sein de son site, et développer l'aspect relationnel et d'accompagnement. C'est pourquoi le groupe s'est lancé en 2006, dans un projet de refonte de son site qui a mobilisé une équipe d'une dizaine de personnes pendant 8 mois. Si le canal du Web enregistre une croissance à deux chiffres, il représente entre 10 et 20 % du chiffre d'affaires qu'Yves Rocher réalise au sein du pôle de vente à distance, comptant lui-même pour 50 % du chiffre d'affaires global. Le média Internet vient donc se classer au troisième rang des canaux, derrière les magasins et le courrier, et devant le téléphone.

Le regard de s TPE sur internet

Côté nouvelles technologies, les très petites entreprises françaises (TPE) ont encore du chemin à faire. C'est du moins ce que révèle une enquête réalisée en décembre 2006 par la Banque Populaire auprès d'un échantillon d'entrepreneurs. Leur taux d'équipement en informatique reste en effet encore perfectible. 22 % d'entre elles déclarent ne pas encore posséder de poste informatique pour l'exercice de leur activité. 78 %, en revanche, ont déjà franchi le pas. Pour 29,7 % d'entre elles, ce passage est d'ailleurs récent puisqu'il date de moins d'un an. Pour la plupart, ces outils sont utilisés pour faire de la bureautique. La majorité des entreprises équipées en informatique, soit 65,3 %, utilisent en effet principalement des logiciels standards, leur permettant de tenir une comptabilité ou encore de faire du traitement de texte. Les services (84,7 %), le bâtiment (74,2 %) et l'équipement de la maison (74 %) sont les plus concernés par ces usages

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