Dans l'Internet mondial, il faudrait avoir passé les six derniers mois sur Mars pour ne pas avoir entendu parler du Web 2.0. Mais, selon un sondage réalisé sur le site en juillet, 28 ne savent pas réellement ce que signifie "Web 2.0". Pas très bon signe, pour le concept. Pourtant, au-delà des débats sur la portée du phénomène, la pertinence de ses modèles ou sa pérennité, il existe bel et bien des caractéristiques objectives associées aux sites estampillés Web 2.0. A l'heure où la "deuxième révolution du Net" s'affiche à la Une de Libération, il est temps de se mettre à la page (Web) pour briller dans les dîners en ville. Ou comment reconnaître un site Web 2.0 en cinq points.
1 Les types de site ? Blogs, réseaux sociaux et partage de contenu
Le premier filtre est simple. Il tient à la forme et/ou au principe fondateur du site. Sur la forme, tout site Web 2.0 qui se respecte fait appel aux blogs ou aux wikis, soit en proposant un tel format à côté du site principal pour communiquer sur l'actualité du site et échanger avec les utilisateurs (exemples :
Yoono ou
Ziki pour les blogs, Wikio pour le wiki), soit en plaçant une telle plate-forme au cœur du concept (
I-maginer ou Technorati pour les blogs, Wikipedia pour le wiki…). Sur le fond, les réseaux sociaux (
MySpace, Viaduc, Facebook…) et les sites de partage de contenu (
YouTube,
Flickr…) sont au cœur de la mouvance. Les premiers existent déjà depuis plusieurs années (
LinkedIn, Friendster…) mais connaissent une nouvelle jeunesse grâce au phénomène Web 2.0. Les seconds ont réellement pris leur envol depuis un an, et ont même déclenché la passion qui règne aujourd'hui autour du Web 2.0.
Tout est, en fait, une question de volume : il existerait près de 150 millions de blogs dans le monde, dont environ 50 millions de blogs actifs, et selon Technorati la blogosphère double tous les six mois ; MySpace rassemble aujourd'hui plus de 90 millions d'utilisateurs dans le monde, et occupait début juillet la première place du classement des sites américains en termes de part de marché ; au premier trimestre 2006, PricewaterhouseCoopers a recensé 30 levées de fonds attribuables aux secteurs du Web 2.0, pour un montant moyen de 7,4 millions de dollars. Des chiffres qui suffisent au buzz.
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