Internet est devenu le canal d’achat-vente privilégié sur le marché de l’occasion devant les "liste des-> dépôts-ventes traditionnels. Un produit d'occasion sur deux est acheté sur Internet
Plus économique, plus écologique voire même ludique, l'achat et la vente de produits d'occasion est en passe de devenir un véritable phénomène de société aidé en cela par Internet qui met de l'huile dans les rouages de la seconde main. Telles sont les conclusions d'une étude conduite en février 2007 auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 français par l'institut BVA pour Troc de l'île, la chaîne de dépôts-ventes de biens d'occasions. L'étude révèle que 18 % des personnes interrogées ont vendu un produit d'occasion en 2006 et que 39 % en ont déjà acheté un, sur un marché estimé à 6 milliards d'euros par Troc de l'île. Le panier moyen par acheteur s'établit à 415 euros pour un an contre 297 euros pour les vendeurs. Le générosité reste cependant de rigueur puisque 50 % du panel indique préférer donner ses produits obsolètes à la famille ou des associations caritatives. L'attente principale de 27 % des français porte sur la rapidité de la transaction. 32 % estiment d'ailleurs que le manque de temps constitue le principal frein pour embrasser le marché de l'occasion. Pour 23 % des sondés c'est la facilité qui doit prédominer et pour 15 % la praticité. Ces trois qualités cardinales expliquent donc le succès d'Internet qui s'est aujourd'hui imposé comme le canal de transaction principal avec 43 % des ventes et 53 % des achats réalisés en ligne. Les dépôts-ventes occupent la seconde position avec 25 % des transactions suivis par les vides greniers. Seul ombre au tableau du Web : seuls 22 % des personnes interrogées estiment que la vente en ligne est plus sûre. Charge aux places de marché de convaincre les réticents. Le marché conserve encore un fort potentiel puisque 71 % des français estiment que l'achat-vente sur Internet devrait encore progresser dans les années à venir. Et 70% de ceux qui n'en ont pas vendu l'année dernière, n'avaient tout simplement rien à vendre.
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