"Le contributif sur Internet n'a rien de nouveau". Julien Wolff sait de quoi il parle puisqu'il lançait en 1999 le site Oboulo.com, 
une place de marché documentaire qui rémunère ses contributeurs. Après quelques années de disette et un changement de modèle économique, Oboulo.com a réalisé 400.000 euros de chiffre d'affaires en 2006 avec un credo unique : permettre à des particuliers ou des professionnels d'acheter et de vendre en ligne documents, fiches de lectures et autres études de marché.
"Notre objectif est de devenir le eBay du document numérique" déclare Julien Wolff. Ce jeune chef d'entreprise de 30 ans a lancé le site Oboulo.com en 1999 pour permettre en particulier à des étudiants de vendre en ligne leurs rapports de stages ou leurs notes de cours. "Nous voulions alors créer un Wikipedia non modifiable avec une vision plus universitaire de son contenu" explique Julien Wolff. Le site sera financé par la publicité jusqu'en 2002, un modèle abandonné au profit d'une rémunération directe. C'est alors une question de survie.
Oboulo.com a dès le début opté pour un modèle basé sur le partage des revenus avec les contributeurs. Au choix, deux types de rémunération sont proposés : soit un fixe de 10 euros versé pour chaque document accepté soit un variable pouvant aller de 10 % à 50 % des ventes totales. Une grille tarifaire attractive puisque Oboulo.com reçoit entre 6.000 et 10.000 documents chaque mois dont seulement 20 % sont acceptés. "Nous validons les contributions au cas par cas grâce au travail de 15 correcteurs à temps partiel" précise le fondateur du service.
Oboulo.com compte aujourd'hui près de 15.000 documents. Le site aura redistribué 9.000 euros au cours des 30 derniers jours. Les meilleurs contributeurs peuvent ainsi gagner jusqu'à 150 euros. "Nous réalisons 200 à 300 transactions chaque jour et nous visons un chiffre d'affaires compris entre 600.000 et 800.000 euros en 2007" précise Julien Wolff. Les documents sont vendus à un euro la page avec une limite fixée à 14,95 euros par document.
La société est rentable depuis 2004 et décline son service en 5 langues dont une version américaine lancée la semaine dernière. Le site tire l'essentiel de son trafic - 6.000 visiteurs uniques mensuels - de son bon référencement naturel lié au nombre important de résumés de documents proposés en accès libre. Une richesse de contenu appréciée par Google et optimisée par l'agence de référencement Pole Positioning. La société compte désormais 4 employés et s'apprête à revenir à ses premiers amours en signant un accord avec la régie publicitaire de AOL : une source de revenus complémentaire qui pourrait même à terme permettre au site de revenir vers un modèle publicitaire.
une place de marché documentaire qui rémunère ses contributeurs. Après quelques années de disette et un changement de modèle économique, Oboulo.com a réalisé 400.000 euros de chiffre d'affaires en 2006 avec un credo unique : permettre à des particuliers ou des professionnels d'acheter et de vendre en ligne documents, fiches de lectures et autres études de marché.
"Notre objectif est de devenir le eBay du document numérique" déclare Julien Wolff. Ce jeune chef d'entreprise de 30 ans a lancé le site Oboulo.com en 1999 pour permettre en particulier à des étudiants de vendre en ligne leurs rapports de stages ou leurs notes de cours. "Nous voulions alors créer un Wikipedia non modifiable avec une vision plus universitaire de son contenu" explique Julien Wolff. Le site sera financé par la publicité jusqu'en 2002, un modèle abandonné au profit d'une rémunération directe. C'est alors une question de survie.
Oboulo.com a dès le début opté pour un modèle basé sur le partage des revenus avec les contributeurs. Au choix, deux types de rémunération sont proposés : soit un fixe de 10 euros versé pour chaque document accepté soit un variable pouvant aller de 10 % à 50 % des ventes totales. Une grille tarifaire attractive puisque Oboulo.com reçoit entre 6.000 et 10.000 documents chaque mois dont seulement 20 % sont acceptés. "Nous validons les contributions au cas par cas grâce au travail de 15 correcteurs à temps partiel" précise le fondateur du service.
Oboulo.com compte aujourd'hui près de 15.000 documents. Le site aura redistribué 9.000 euros au cours des 30 derniers jours. Les meilleurs contributeurs peuvent ainsi gagner jusqu'à 150 euros. "Nous réalisons 200 à 300 transactions chaque jour et nous visons un chiffre d'affaires compris entre 600.000 et 800.000 euros en 2007" précise Julien Wolff. Les documents sont vendus à un euro la page avec une limite fixée à 14,95 euros par document.
La société est rentable depuis 2004 et décline son service en 5 langues dont une version américaine lancée la semaine dernière. Le site tire l'essentiel de son trafic - 6.000 visiteurs uniques mensuels - de son bon référencement naturel lié au nombre important de résumés de documents proposés en accès libre. Une richesse de contenu appréciée par Google et optimisée par l'agence de référencement Pole Positioning. La société compte désormais 4 employés et s'apprête à revenir à ses premiers amours en signant un accord avec la régie publicitaire de AOL : une source de revenus complémentaire qui pourrait même à terme permettre au site de revenir vers un modèle publicitaire.
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