Si les moteurs de recherche thématiques se multiplient, l'immobilier en France n'avait pas encore le sien. C'est désormais chose faite avec Comintoo.com,
lancé en bêta début février, avant une version définitive le 19 mars. Le site appartient à la société nantaise Solus'Immo, dont le métier consiste à contacter les particuliers pour les convaincre de passer par une agence pour leurs annonces immobilières. De cette expertise est née l'idée de regrouper les annonces de particuliers et de professionnels sur un moteur de recherche. "Il existe beaucoup de sites immobiliers de qualité, mais ils proposent des annonces soit de professionnels, soit de particuliers. Nous voulons représenter la réalité du marché, en répondant aux besoins des gens à la recherche d'un bien immobilier, explique Olivier Casado, directeur d'exploitation de la société. Pour cela, les robots de Comintoo parcourent la centaine de sites référencés et indexnt leurs annonces. Une méthode qui ne permet pas l'actualisation des annonces en temps réel, puisque cette indexation "naturelle" prend plusieurs heures. Le moteur a également conclu des partenariats avec une dizaine de sites, dont Proapart et Entreparticuliers, pour recevoir en temps réel et en flux XML leurs annonces. Celles-ci ne sont pas mises en avant, selon Olivier Casado. Les revenus de Comintoo proviennent uniquement de la publicité, principalement sous forme de liens sponsorisés. Un choix de modèle économique qui tranche avec celui d'autres "moteurs" et comparateurs, ayant recours majoritairement à l'affiliation, au clic ou à la transaction. Même si les sites immobiliers indexés profitent d'un afflux de trafic gratuit, tous n'ont pas été convaincus par Comintoo. Les leaders du secteur, Pap.fr et SeLoger.com, refusent pour l'instant d'y apparaître. Car le moteur immobilier a pris le soin de demander aux acteurs du marché l'autorisation d'indexer leurs annonces. "Nous renvoyons simplement vers les sites, sans faire apparaître de marque, pour ne pas "voler" l'annonce qui ne nous appartient pas", explique Olivier Casado. Comintoo se réserve néanmoins le droit d'indexer malgré eux les sites qui s'y opposent Comintoo veut faciliter la recherche des internautes, en leur permettant de la faire en langage naturel. Ils peuvent aussi échanger sur des forums. Mais si le site regarde outre-Atlantique pour s'inspirer des modèles du genre, il est encore loin de ressembler à Trulia et Zillow par exemple, des sites très Web 2.0 qui proposent notamment des services de localisation. Le moteur français, encore en phase de test, compte développer ses fonctionnalités, à commencer par un système d'alertes e-mail et d'envois à un ami à partir du 2 mars. Il revendique d'ores et déjà 825.000 visiteurs uniques depuis sa mise en ligne (mesures internes). Comintoo, dont le lancement aura coûté globalement un million d'euros, a l'objectif d'être rentable dès sa première année. Une campagne de marketing en ligne sera lancée en même temps que la version finale. La société de 25 salariés, qui ne sous-traite rien, ne ne veut pas limiter son site à l'immobilier. D'où le choix d'un nom générique permettant de décliner la technologie à d'autres secteurs.
lancé en bêta début février, avant une version définitive le 19 mars. Le site appartient à la société nantaise Solus'Immo, dont le métier consiste à contacter les particuliers pour les convaincre de passer par une agence pour leurs annonces immobilières. De cette expertise est née l'idée de regrouper les annonces de particuliers et de professionnels sur un moteur de recherche. "Il existe beaucoup de sites immobiliers de qualité, mais ils proposent des annonces soit de professionnels, soit de particuliers. Nous voulons représenter la réalité du marché, en répondant aux besoins des gens à la recherche d'un bien immobilier, explique Olivier Casado, directeur d'exploitation de la société. Pour cela, les robots de Comintoo parcourent la centaine de sites référencés et indexnt leurs annonces. Une méthode qui ne permet pas l'actualisation des annonces en temps réel, puisque cette indexation "naturelle" prend plusieurs heures. Le moteur a également conclu des partenariats avec une dizaine de sites, dont Proapart et Entreparticuliers, pour recevoir en temps réel et en flux XML leurs annonces. Celles-ci ne sont pas mises en avant, selon Olivier Casado. Les revenus de Comintoo proviennent uniquement de la publicité, principalement sous forme de liens sponsorisés. Un choix de modèle économique qui tranche avec celui d'autres "moteurs" et comparateurs, ayant recours majoritairement à l'affiliation, au clic ou à la transaction. Même si les sites immobiliers indexés profitent d'un afflux de trafic gratuit, tous n'ont pas été convaincus par Comintoo. Les leaders du secteur, Pap.fr et SeLoger.com, refusent pour l'instant d'y apparaître. Car le moteur immobilier a pris le soin de demander aux acteurs du marché l'autorisation d'indexer leurs annonces. "Nous renvoyons simplement vers les sites, sans faire apparaître de marque, pour ne pas "voler" l'annonce qui ne nous appartient pas", explique Olivier Casado. Comintoo se réserve néanmoins le droit d'indexer malgré eux les sites qui s'y opposent Comintoo veut faciliter la recherche des internautes, en leur permettant de la faire en langage naturel. Ils peuvent aussi échanger sur des forums. Mais si le site regarde outre-Atlantique pour s'inspirer des modèles du genre, il est encore loin de ressembler à Trulia et Zillow par exemple, des sites très Web 2.0 qui proposent notamment des services de localisation. Le moteur français, encore en phase de test, compte développer ses fonctionnalités, à commencer par un système d'alertes e-mail et d'envois à un ami à partir du 2 mars. Il revendique d'ores et déjà 825.000 visiteurs uniques depuis sa mise en ligne (mesures internes). Comintoo, dont le lancement aura coûté globalement un million d'euros, a l'objectif d'être rentable dès sa première année. Une campagne de marketing en ligne sera lancée en même temps que la version finale. La société de 25 salariés, qui ne sous-traite rien, ne ne veut pas limiter son site à l'immobilier. D'où le choix d'un nom générique permettant de décliner la technologie à d'autres secteurs.
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