La polyvalence de l'outil n'est
sans doute pas étranger à son succès auprès des grandes marques. Fidélisation,
promotion, image, recrutement... tout est possible. Tout comme sur le papier,
l'interactivité et l'instantanéité en prime. Deux caractéristiques qui ouvrent
de nouvelles voies, notamment en termes d'utilisation du contenu et de relation
du consommateur avec l'offre de la marque. La Mine
"Le discours de communication véhiculé par les consumer magazines consiste
à nourrir une relation avec le consommateur à travers une ligne éditoriale
légitime pour la marque, explique Cécile Cros, directrice générale de Textuel
Le contenu en ligne a donc
tendance à accompagner davantage l'acte d'achat, ce qui fait de lui un outil
performant en terme de retour sur investissement. La fonction d'accompagnement
de l'acte d'achat est d'autant plus évidente que le contenu en ligne est
souvent accolé aux rubriques marchandes présentes sur le site de la marque.
Jean-Claude Maillard, responsable de la communication interne de la Camif
Il implique, d'une part, que la marque assume totalement sa filiation, à
l'opposé de celle qui s'efface au maximum sur un magazine papier pour se
rapprocher d'un média traditionnel. En corollaire, elle perd de sa légitimité
en termes d'objectivité. D'autre part, la ligne de partage entre webzines
consumer et sites de marque devient de plus en plus ténue. Ce qui, à l'extrême,
amène à considérer tous les sites de marque intégrant du contenu comme des
webzines de marque. Or, un vrai support consumer, qu'il soit en ligne ou
papier, suppose la définition précise d'une ligne éditoriale, et un contenu
plus fourni qu'un simple catalogue. Quoiqu'il en soit, dans la mesure où
Internet est un média sur lequel les marques ont pris l'habitude d'élargir leur
discours et leur univers de communication, il est désormais plus facile pour
elle de recourir aux dispositifs de communication qui étaient auparavant
réservés aux sociétés disposant de budgets marketing très élevés.
En effet, une des principales différence entre les magazines et les webzines de marque, réside dans le coût du support. Quand l'impression et le routage rendaient l'accès à ce mode de communication réservé aux poids-lourds de la grande consommation et de la distribution, le web l'a démocratisé. Pourtant, les agences de contenu comme les marques s'accordent pour affirmer que les webzines ne sont pas prêts de se substituer au papier. Au contraire, la complémentarité des deux supports est mise en avant, tant en termes d'objectifs marketing et de cibles, que de ligne éditoriale.
Par ailleurs, plus les marques utilisent les possibilités interactives et multimédia d'Internet, plus le potentiel en termes de complémentarité est grand. Ainsi, la vidéo et les blogs sont amenés à investir les webzines de marque, même si pour le moment Marion Carrette, directrice générale d'Angie Ecrito, confie que les annonceurs sont encore frileux dans ce domaine. Le contenu consumer mobile (mobiles, PDA, lecteurs MP3) constitue, selon Cécile Cros, l'autre axe d'évolution de ce marché, les contenus ludiques, divertissants, et didactiques, surtout dans le cas de marques vendant des produits compliqués, se développant de plus en plus sur le web.
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