L'union fait la force, mais
ConsoGlobe.com pousse le concept plus loin en proposant de nouvelles
expériences de consommation alternative. "Il y a la vente de produits
éthiques, bien sûr, mais nous proposons aussi une plate-forme de troc, un
système d'achat par affiliation qui nous permet de reverser une commission sur
ventes à des ONG, et enfin nous allons bientôt lancer une plate-forme de dons
de produits devenus indésirables", détaille le fondateur du portail.
Toutes ces briques n'ont pas été agglomérées d'un seul coup. Le site
Digitroc.com a d'abord été lancé en septembre 2005. Il permet à ses quelques
30.000 utilisateurs de s'échanger des produits et services par l'intermédiaire
d'une monnaie d'échange étalon, permettant de cumuler un certain nombre de
points. Un service gratuit qui a été néanmoins été enrichi de services
premiums, tel qu'un accès VIP permettant d'accéder à certaines offres en
priorité, moyennant 5 centimes d'euros par jour.
Achatducoeur.com, de son côté, se positionne comme un moteur de shopping
humanitaire, qui redistribue une commission sur les ventes qu'il génère, sous
forme de dons à des associations caritatives. Le service, lancé en novembre
2005, a pour le moment permis de récolter et de distribuer près de 3.500 euros.
Enfin, une plate-forme de petites annonces est venue compléter le dispositif en
avril 2005. "Il n'y a pas de facteur de différenciation vis-à-vis de la
concurrence, sauf éventuellement que c'est un service gratuit. Les annonces
s'intègrent dans la panoplie d'une consommation alternative", explique
Jean-Marie Boucher.
La conjonction de l'ensemble de
ces services a permis au portail de canaliser un trafic global de près de
400.000 visiteurs uniques en mai et en juin 2006, suffisante et assez qualifiée
pour commencer à intégrer des encarts publicitaires sur le site, et ainsi
monétiser les synergies réalisées par l'édifice dans son ensemble. Pour
fidéliser ses visiteurs, le portail propose du contenu rédactionnel original,
rédigé par des équipes en interne et également issu du partenariat avec
la Camif
, dont il récupère une partie du contenu éditorial du webzine.
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