Le principe de fonctionnement
du service est pour sa part relativement simple : au moment de payer sur le
site marchand, si le cyberacheteur n'a pas ouvert de compte chez 1euro.com, il
peut alors remplir un questionnaire en ligne hébergé sur le site de l'organisme
financier, dans lequel il doit faire figurer son nom, son adresse, un numéro de
téléphone, et son numéro de carte bancaire, qui sert ainsi de garantie à
l'organisme financier. L'internaute doit patienter quelques secondes pendant
lesquelles 1euro.com interroge la base de données de Cofidis, vérifie la
validité de la carte bancaire, et s'assure que le client n'est pas fiché à la Banque la Poste
Une fois l'achat validé par le cybermarchand, l'internaute doit toutefois
envoyer par
Objectif de cette nouvelle
solution : permettre à Cofidis d'accroître ses recrutements de prospects en
ligne, mais également, de séduire un grand nombre de partenaires parmi les
cybermarchands, tant au niveau des grandes enseignes telles que King Jouets,
Topachat-Clust, PriceMinister, que des plus petites.
"Avant de lancer notre offre de paiement conjointement avec 1euro.com en
avril dernier, nous avons travaillé avec une solution classique de crédit à la
consommation, déclare Thibault Souffront directeur du développement BtoC de
Matelsom.com. Mais elle nous imposait de gérer l'ensemble des traitements
allant de la saisie des dossiers, à la récupération des pièces justificatives,
puis à l'expédition. Cela occupait chez nous une personne à temps plein pour
une activité qui n'est pas notre coeur de métier. D'autre part, nos produits
étant volumineux, l'attente de la constitution d'un dossier de financement par
crédit pouvait atteindre une à deux semaines, ce qui augmentait le temps de
rotation des produits et nous faisait perdre des gains de productivité",
ajoute-t-il.
L'immédiateté de la validation du crédit et la garantie de paiement ont
également convaincu PriceMinister, qui compte lancer l'offre sur son site à
partir de mi-juin. "Nous n'offrions pas de solution de crédit, car nous ne
pouvions pas nous permettre de réserver pour un client un produit bien souvent
unique, en attendant de recevoir le dossier papier, sachant que le taux de
déchet est relativement fort, explique Pierre Krings, directeur général de
PriceMinister. Nous savons prendre le risque d'une fraude, mais pas celui d'un
défaut de paiement."
Bien qu'adossée à la solution de paiement d'Atos Origin, 1euro.com a représenté un budget de développement de 1.500 jours-homme, ce qui représente un investissement non négligeable. L'objectif pour l'organisme financier : être la solution choisie pour payer 10 % des ventes réalisées par les cybermarchands dans les deux ans à venir, quand dans les magasins physiques, 15 à 30 % des achats sont réalisés via une solution de crédit. Ce pilote lancé en France devrait cependant être rapidement adpaté à d'autres pays européens, comme l'Espagne, dans lesquels Cofidis enregistre de bons résultats.
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