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Le modèle économique du site
est le paiement au clic, sous forme de forfaits. L'achat d'un mot exclusif
coûte 50 euros, pour 3.000 clics. Si l'éditeur partage un mot, il
paiera seulement 25 euros pour 1.000 clics. "1nuagedemots.fr
reçoit 1.000 visiteurs par jour, et chacun clique au moins sur un
mot", affirme Sylvain Milon, défendant l'efficacité de cet outil.
Pour résister à l'effet de mode, lié peut-être au Web 2.0 dont le "tag
cloud" est un symbole, Sylvain Milon veut élargir son concept. En y
intéressant d'autres sites, par exemple grâce à la constitution d'un réseau
d'affiliés lui amenant du trafic via des bannières. Il en fait par ailleurs la
promotion via son activité régie.
Sylvain Milon envisage également de décliner son concept en marque grise. Un site client pourrait ainsi développer son propre nuage, en format réduit. Une partie des mots renverrait vers les partenaires de ce site client, 1nuagedemots.fr conservant par exemple un minimum de 30 % des mots. La société espère que ces initiatives permettront à son concept de ne pas disparaître comme un nuage de fumée.
Contrairement aux traditionnelles régies de liens sponsorisés, l'achat de ces
mots clefs ne se fait pas aux enchères mais sous forme de forfait avec un tarif
oscillant de 25 euros les 3000 clics pour un mot clef partagé avec d'autres
annonceurs ou de 50 euros les 3000 clics pour une exclusivité. Dans les deux
cas, le prix clic se situe aux alentours du centime d'euro soit largement moins
que les 5 centimes minimum réclamés par les grandes plates-formes comme Yahoo,
Google ou Microsoft. "Nos mots-clefs ne sont pas contextuels et ne s'affichent
pas suite à une requête. Le ciblage n'étant pas le même, je préfère conserver
des tarifs inférieurs aux grandes régies" explique Sylvain Milon, à
l'origine du concept.
Lancé mi janvier, le site aurait déjà une audience de 1000 visiteurs par jour,
autant de clics et aurait généré plus de 3000 euros de chiffres d'affaires ce
qui pousse son créateur à viser la barre des 10 000 euros de chiffre d'affaires
dès le mois de février. Pour soutenir son développement, Sylvain Milon mise
pour le moment sur l'affiliation et ses réseaux MisterBot.com et 1annuaire.com
pour trouver de nouveaux annonceurs. A terme, son nuage de tags pourrait
également être proposé sur d'autres sites avec qui il partagerait une partie
des revenus publicitaires générés par les clics à la manière du programme
AdSense de Google, un programme dont la contextualisation des publicités est
toutefois supposée assurer de meilleurs taux de transformation pour les
annonceurs et accessoirement de meilleurs revenus pour les webmasters.
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