Bien que Pascal Nègre soit connu des internautes pour ses prises de position tranchées en faveur des DRM (Digital Rights Management), il semblerait que la question fasse son chemin chez Universal Music. Au point d'en arriver, comme d'autres maisons de disque concurrentes, à une expérimentation grandeur nature. Le premier album live d'Emilie Simon,
dont la sortie est prévue pour le 5 mars prochain, sert de cobaye. Directement commercialisé sur le site de la jeune chanteuse, celui-ci est disponible au format MP3, sans mesures techniques de protection contre la copie. Directement hébergé par Universal, le site promet des morceaux « lisibles sur tous lecteurs, tous baladeurs ». Les 19 titres de l'album, auxquels s'ajoutent les deux morceaux bonus de la version DVD, sont proposés au format MP3 et encodés à un bitrate de 192 Kbps. Les amateurs auront également la possibilité de se tourner vers une version WMA (192 Kbps également) de l'album, protégée par le système de DRM PlaysForSure de Microsoft. Celle-ci autorise jusqu'à cinq transferts et sept gravures sur CD. Communiquée sur le blog de NeoMusicStore, un distributeur dédié aux labels indépendants, l'adresse de la page qui permet d'accéder au téléchargement payant et légal en MP3 semble toutefois bien dissimulée sur le site officiel de l'artiste, puisqu'aucune mention n'est faite de la possibilité d'acheter directement en ligne ses albums. La filiale musicale du groupe Vivendi entend donc bien tester le modèle de la vente de musique sans DRM. Pour l'instant, cet essai n'appelle pas de suite, et la maison de disquesn'entend d'ailleurs pas communiquer officiellement à son sujet. Outre le confort du consommateur, qui grâce à l'absence de DRM, se retrouve libre d'utiliser sa musique comme bon lui semble, l'interopérabilité est l'un des principaux arguments utilisés pour justifier la levée des verrous numériques. Pour cet album en MP3, Universal promet une lecture sur tous les baladeurs du marché, ainsi que sur les trois grandes familles de systèmes d'exploitation : Windows, Mac OS et Linux. Il apparait pourtant que les morceaux ne peuvent être téléchargés depuis un système autre que celui de Microsoft. Une manipulation au niveau du navigateur, afin de modifier les informations envoyées vers le site (User Agent) permettra toutefois de surmonter cet obstacle. On notera par ailleurs que les conditions de vente du service ne mentionnent pas encore l'existence de cette offre sans DRM L'interopérabilité n'est peut-être pas encore au rendez-vous, mais on ne peut que saluer cette initiative, particulièrement lorsqu'elle vient d'une firme officiellement favorable aux mesures techniques de protection. Rappelons qu'EMI, concurrent d'Universal Music, a déjà entrepris de tester la commercialisation de musique sans DRM. La firme a toutefois récemment laissé entendre que les négociations visant à mettre en vente tout ou partie de son catalogue sous cette forme avaient pris fin, faute d'accord satisfaisant avec les distributeurs. Universal a résolu le problème différemment : la maison de disques commercialise elle-même cet album d'Emilie Simon
dont la sortie est prévue pour le 5 mars prochain, sert de cobaye. Directement commercialisé sur le site de la jeune chanteuse, celui-ci est disponible au format MP3, sans mesures techniques de protection contre la copie. Directement hébergé par Universal, le site promet des morceaux « lisibles sur tous lecteurs, tous baladeurs ». Les 19 titres de l'album, auxquels s'ajoutent les deux morceaux bonus de la version DVD, sont proposés au format MP3 et encodés à un bitrate de 192 Kbps. Les amateurs auront également la possibilité de se tourner vers une version WMA (192 Kbps également) de l'album, protégée par le système de DRM PlaysForSure de Microsoft. Celle-ci autorise jusqu'à cinq transferts et sept gravures sur CD. Communiquée sur le blog de NeoMusicStore, un distributeur dédié aux labels indépendants, l'adresse de la page qui permet d'accéder au téléchargement payant et légal en MP3 semble toutefois bien dissimulée sur le site officiel de l'artiste, puisqu'aucune mention n'est faite de la possibilité d'acheter directement en ligne ses albums. La filiale musicale du groupe Vivendi entend donc bien tester le modèle de la vente de musique sans DRM. Pour l'instant, cet essai n'appelle pas de suite, et la maison de disquesn'entend d'ailleurs pas communiquer officiellement à son sujet. Outre le confort du consommateur, qui grâce à l'absence de DRM, se retrouve libre d'utiliser sa musique comme bon lui semble, l'interopérabilité est l'un des principaux arguments utilisés pour justifier la levée des verrous numériques. Pour cet album en MP3, Universal promet une lecture sur tous les baladeurs du marché, ainsi que sur les trois grandes familles de systèmes d'exploitation : Windows, Mac OS et Linux. Il apparait pourtant que les morceaux ne peuvent être téléchargés depuis un système autre que celui de Microsoft. Une manipulation au niveau du navigateur, afin de modifier les informations envoyées vers le site (User Agent) permettra toutefois de surmonter cet obstacle. On notera par ailleurs que les conditions de vente du service ne mentionnent pas encore l'existence de cette offre sans DRM L'interopérabilité n'est peut-être pas encore au rendez-vous, mais on ne peut que saluer cette initiative, particulièrement lorsqu'elle vient d'une firme officiellement favorable aux mesures techniques de protection. Rappelons qu'EMI, concurrent d'Universal Music, a déjà entrepris de tester la commercialisation de musique sans DRM. La firme a toutefois récemment laissé entendre que les négociations visant à mettre en vente tout ou partie de son catalogue sous cette forme avaient pris fin, faute d'accord satisfaisant avec les distributeurs. Universal a résolu le problème différemment : la maison de disques commercialise elle-même cet album d'Emilie Simon
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