Le nouveau service Web 2.0 veut favoriser le partage d'informations sur les produits et les recommandations de produits à travers un système de calcul d’affinité entre les membres. L'une des fonctions les plus poussées est intitulée le "bouton Shopreflex" (application à télécharger ou URL à placer dans vos liens favoris) qui permet d’ajouter à une liste personnelle les produits " coup de cœur" repérés par un internaute sur "n'importe quelle page Web". Par exemple, au cas où un appareil photo numérique vous plaît sur Fnac.com, vous pouvez exporter la photo du produit sur l'interface du site Shopreflex et commencer à partager l'information avec les membres de la communauté. Pour l'instant, le site n'a pas instauré de catégories thématiques, la navigation reposant uniquement sur le système de tags ("nuages"). "Nous nous adressons en priorité aux internautes avertis. Car nous sommes conscients de la nécessité de faciliter l'appréhension de ses nouveaux outils afin qu'ils soient adoptés par un plus grand nombre", considère Ludovic Lecomte. Un modèle à construire Shopreflex doit encore peaufiner son modèle économique au regard des multiples sources de revenus envisagées : publicité ciblée sous des formats innovants (mini-blogs, sponsorings de widgets…), monétisation de trafic qualifié (coupons, offres spéciales négociées, affiliation), études marketing, approche en marque blanche… Pour l'instant, Ludovic Lecomte reste vague sur ses objectifs, si ce n'est la volonté de parvenir à une audience sur Shopreflex.com d'un million de visiteurs uniques par mois d'ici un an et d'ouvrir des déclinaisons du service dans deux pays européens (l'Espagne notamment). Le développement du site, qui repose sur du Flash, PHP et des Javascripts, a été réalisé en interne. OVH a été retenu comme hébergeur. Le social shopping est encore une tendance assez nouvelle en France. A signaler néanmoins la récente initiative shopping du moteur d'actualité Wikio ou le démarrage de LOOENO survenu fin 2006.
Commentaires