La Grange Web

BitTorrent / Firefox : Allpeers devient libre

Les développeurs de l'extension AllPeers pour Firefox qui permet de charger, télécharger et partager des contenus multimédia grâce à la technologie P2P BitTorrent passe dans le monde du libre. Le code source de cette extension est donc désormais distribué sous licence Mozilla Public License (MPL) et GNU General Public License (GPL). « Nous sommes fier d'annoncer que nous avons décidé d'ouvrir le code source de AllPeers. Nous espérons que cela va encourager les développeurs à rejoindre notre communauté pour améliorer notre code et créer de nouvelles applications basées sur notre plateforme », précise ainsi un responsable du projet sur le blog de AllPeers. Parallèlement à cela, le programme continue de s'améliorer. Depuis quelques jours, une nouvelle version estampillée 0.55.1 est ainsi proposée, elle corrige des bugs, améliore le module de chat et permet notamment de profiter d'une traduction en français. Voici les différents liens pour télécharger le programme à jour : AllPeers est une extension Firefox qui s'intègre directement dans le navigateur de la fondation Mozilla. Basé sur la technologie Peer To Peer BitTorrent, AllPeers permet de partager, de charger et de télécharger des fichiers entre amis. Le concept est simple, une petite fenêtre latérale vient se placer dans Firefox et vous affiche la liste de vos contacts, comme sur MSN. Il suffit ensuite de faire des glisser/déplacer et d'appuyer sur le bouton Share pour partager les fichiers de votre choix avec certains de vos contacts. Un double clics sur le contact de votre choix vous permet également de visualiser les fichiers que celui-ci partage avec vous. N'importe quel type de fichier peut être partagé. La dernière version du logiciel permet aussi de discuter avec vos contact directement depuis Firefox, via une connexion entièrement sécurisée et prend en charge Firefox 2.0.  Une extension simple compatible Windows, Mac OS X et Linux, qui peut rendre des grands services. La vitesse de téléchargement est bonne et remplace avantageusement la fonction d'envoi de fichier par MSN ou Windows Live Messenger par exemple.

E-commerce : les cyberacheteurs allemands sont les plus dépensiers

Pendant les deux derniers mois de l'année, comScore a mesuré les dépenses des internautes allemands, anglais et français Publicité 12 milliards d'euros en France, 100 milliards de dollars aux Etats-Unis : le commerce en ligne ne s'est jamais aussi bien porté en 2006, affichant encore une fois des taux de croissance supérieurs à 30%. En Europe, le spécialiste de l'audience comScore a voulu mesurer précisément les dépenses des internautes durant les deux derniers mois de l'année, période hautement stratégique pour le e-commerce. Résultat des courses, les internautes français sont des petits joueurs face aux Anglais et surtout aux Allemands, les plus grands dépensiers. Selon l'étude, les cyber-acheteurs d'outre-Rhin ont dépensé 5,4 milliards d'euros entre le 30 octobre et le 31 décembre. Les visites sur les sites de ventes sécurisés ont bondi de 78% comparé à la période 28 août-29 octobre. Le site le plus fréquenté est celui d'Amazon, suivi d'Otto Gruppe. Les internautes britanniques ont de leur côté dépensé 4 milliards d'euros durant la période observée. Argos et Amazon ont été les sites les plus fréquentés. En France, les dépenses ont atteint selon comScore 1,9 milliard d'euros. Il existe donc encore une sacrée marge de progression pour le commerce en ligne hexagonal. Le groupe PPR (le Printemps, la Redoute...) s'octroie la part du lion avec 27% des visites réalisées sur les sites d'e-commerce. CDiscount prend la deuxième place avec une part de 13%. Suivent derrière Amazon (8%), Apple (7%), 3 Suisses (6%), Alapage (4%), Quelle (3%), Yves Rocher (2%), HP (2%) et VirginMega (1%). Par comparaison, les dépenses enregistrées aux États-Unis entre le 1er novembre et le 31 décembre ont été de 18,8 milliards d’euros (24,6 milliards de dollars). Selon la dernière étude Gfk/SVM sur les pratiques des Français sur Intenret, 29% des foyers achètent en ligne contre 24% en 2005. Le tourisme et la billetterie sont les secteurs qui ont le plus progressé, la dépense moyenne a par contre un peu baissé : 606 euros contre 611 euros. La praticité et des prix plus bas sont les deux arguments les plus porteurs du e-commerce. "Les revendeurs en ligne européens semblent avoir obtenu de bons résultats cette saison. La pénétration de l’Internet à haut débit, la maîtrise de la navigation et des achats en ligne ainsi que la confiance accordée aux revendeurs européens ont permis à la plupart d’entre eux de pulvériser les records" affirme Bob Ivins, directeur de comScore Europe.

FON, WiFi communautaire, lève 10 millions d'euros

Jeune pousse créée en novembre 2005 par Martin Varsavsky, soutenue par Google, Skype, Index Ventures et Sequoia Capital, FON annonce une nouvelle levée de fonds de 10 millions d'euros (soit, au total, 35 millions d'euros depuis février 2006). La société, qui s'est donnée pour mission de créer un réseau WiFi communautaire mondial d'un million de points d'accès d'ici la fin de l'année, n'a pas encore dévoilé l'identité de ses nouveaux investisseurs. En revanche, dans un billet daté du 7 mars 2007, FON précise que les 10 M€ vont principalement servir pour la R&D, et pour l'augmentation du nombre de ses membres (Foneros) à travers le monde. FON est active dans plus de 80 pays, dont la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas, les Etats-Unis, le Japon et la Chine.

Wine and Co et le realisme economique

Créé en 1995, Wine and Co (anciennement Vinternet) est passé entre les gouttes de l'éclatement de la bulle. Aux côtés de Château Online et 1855, la société figure parmi les rescapés des sites marchands de vin en ligne lancés avant 2001. "Nous sommes rentables depuis 18 mois", assure Bernard Le Marois, son directeur général. Ainsi, la société a réalisé sa première année bénéficiaire sur l'exercice 2005-2006, clôturé en août. Le site a généré 5,5 millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxes. Comme ses concurrents, Wine and Co s'est focalisé sur la vente de vins de qualité Après des débuts en fanfare marqué par une levée de fonds de 15 millions d'euros en 2000, Wine & Co été repris en 2002 par Moët Hennesy, la division vins et spiritueux de LVMH et par Millesima, un spécialiste de la vente de vin haut de gamme à distance. Avec 40.000 clients sur ces deux dernières années, Wine and Co et ses 15 employés se développe à allure raisonnée. "Il existe au moins 200 sites qui vendent du vin en France, et un nouveau se crée tous les mois. Mais peu sortent du panier. Le secteur croît naturellement, le temps des acquisitions est terminé, les acteurs importants vont donc fortifier leurs positions", analyse-t-il. Pour preuve, le site affiche une croissance entre 55 et 95 % par an depuis trois ans. Et 30 % du chiffre d'affaires de Wine and Co est réalisé auprès de nouveaux clients, tant en France qu'à l'international. "La démocratisation d'Internet fait que de plus en plus d'internautes entrent dans notre cible, qui se situe dans une tranche d'âge entre 35 et 50 ans. En outre, les premiers internautes ont vieilli, se sont installés dans la vie, et ont un pouvoir d'achat suffisamment élevé pour acheter du vin de qualité".

La Maison de l'Europe dans Second Life

Pour les 50 ans du Traité de Rome, le cabinet de Catherine Colonna, ministre déléguée aux Affaires européennes, a ouvert une Maison de l’Europe virtuelle sur Second Life, le monde en 3D disponible sur le Net. Sur place, Europe Rossini, une avatar mandatée, tient une permanence tous les jours de 15 à 16h et répond aux questions des (rares) passants. Stratégie gagnante «Les séminaires, ça coûte cher à organiser et ça ne s’adresse qu’à une centaine de personnes. Alors que sur Second Life, on peut toucher une plus large audience sans (trop de) frais», explique-t-on au cabinet de la ministre. Pour parler d’Europe, le pragmatisme avant tout. Le cabinet de Madame Colonna a ainsi loué 1024 m2 de surface pour 20 000 linden dollars, la monnaie locale de Second Life (environ 30 euros). «Un joueur qui passait dans le coin nous a même proposé ses services bénévolement pour agrandir la Maison de l’Europe», s’enthousiasment ceux qui tiennent les permanences dans le jeu. Un pavé dans la mare ? Cette initiative, française, a le mérite d'exister dans un contexte frileux en matière de développement numérique européen. «Ne faisons pas l’autruche, il faut que l’on touche un maximum de gens sur des canaux atypiques, et ce serait bête de s’en priver sous prétexte que Second Life est américain». Rivalité Mais la vraie raison de cette mobilisation sur les plate-forme numériques est plus terre-à-terre: il s’agit, pour le ministère, de concurrencer les partis politiques. «Dans Second Life, il y avait déjà trois partis politiques (ceux de Sarkozy, Royal et Lepen) mais aucun ministère. Maintenant, il y en a un qui, même s’il est de l’ordre du symbole, est un lieu où on peut parler des sujets européens», souligne le ministère des Affaires étrangères. Du boulot en perspective Débattre de thématiques européennes ne sera pas une mince affaire quand on entend une «second lifeuse» américaine avouer dans le QG: «je connaissais l’existence de l’Union européenne mais je n’en reviens pas d’apprendre qu’elle est née il y a 50 ans!» Ça tombe bien, l’équipe ministérielle dit vouloir faire de la pédagogie auprès des internautes

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Marvel d'IBM 'video search choisit par la BBC

Quelques jours après avoir conclu un accord avec YouTube, plate-forme vidéo détenue par Google, la BBC renforce son alliance stratégique avec le groupe informatique américain IBM dans le domaine des technologies de recherche. Un des principaux axes de cet accord consiste à intégrer « Marvel » , système de recherche d'images et de vidéos, aux sites des programmes pour enfants CBeebies et CBBC du réseau télévisé britannique. Capable d'analyser les contenus en ligne pour les catégoriser, « Marvel » apporte de nouvelles fonctions de recherche interactive aux internautes. Plus largement, « ce partenariat permettra d'associer les archives de la BBC à la technologie de recherche d'IBM. Ainsi des contenus audio et vidéo autrefois difficilement accessibles, vont gagner en visibilité et en valeur », a indiqué Ashley Highfield, responsable du département Future Media & Technology de la BBC, dans un communiqué daté du 5 mars 2007. Enfin, la BBC, qui a déjà placé les produits IBM Websphere au coeur de son architecture orientée services (SOA), travaillera avec l'équipementier allemand Siemens, partenaire du groupe IBM, pour déployer un hub multimédia destiné à faciliter le travail des équipes créatives de la BBC

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Microsoft vient de donner acces aux fichiers d'aide pour Vista

Ce détail n'est pas forcément très connu, mais Windows Vista, le nouveau système d'exploitation grand public de Microsoft, n'intègre par défaut plus aucun moteur d'affichage pour les fichiers d'aide. Concrétement les applications faisant appel aux fichiers d'aide se terminant en *.HLP ne peuvent plus afficher leur documentation. Ce choix est un rien radical car les fichiers d'aide en .HLP sont particulièrement répandus, le standard remontant à Windows 3.1. Microsoft justifie l'absence du programme Windows Help par le fait qu'il n'est tout simplement plus supporté. Cela fait en effet plusieurs années déjà que Microsoft ne l'a pas mis à jour et avec Windows Vista, l'éditeur considère que Windows Help n'est plus une fonctionnalité de son système. Pour remédier à ce choix un rien radical, Microsoft vient fort heureusement de mettre en ligne une mise à jour restaurant l'accès aux fichiers *.HLP. Disponible en français pour Windows Vista, cette mise à jour restaure le programme WinHlp32.exe sur le système permettant ainsi de consulter les fichiers d'aide
Télécharger la mise à jour du programme Aide pour Windows Vista ici

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Wikio avec un moteur de shopping social

Pierre Chappaz, a posé la clef de voûte de Wikio, son moteur de recherche collaboratif d'actualités, ouvert en France en version officielle depuis juin 2006. Cet agrégateur d'informations riche en fonctionnalités Web 2.0 s'enrichit désormais d'un moteur de shopping social capable de regrouper sur une page l'ensemble des avis et informations utiles sur un produit. Le service est monétisé grâce à des liens d'affiliation en partenariat avec Kelkoo. "Wikio agrège le contenu en provenance de 20.000 sources d'informations et Wikio shopping référence pour le moment 30.000 produits high-tech", explique Pierre Chappaz. Le service sera enrichi dans le courant de l'été de nouvelles catégories de produit, à commencer par le voyage et les produits culturels, soit le gros du commerce électronique. Wikio shopping n'est disponible pour l'instant qu'en version française, mais les sites allemand, anglais, italien et espagnol devraient suivre dès le trimestre prochain. Ce nouveau service permet surtout à Wikio de commencer à dégager des revenus grâce à son partenariat en affiliation avec Kelkoo. Le de prix se charge d'afficher pour chaque produit la liste des marchands les plus compétitifs. "Nous visons l'équilibre d'ici 2 à 3 ans car Wikio ne repose pas sur un modèle à très forte monétisation. Nous mettons avant tout l'accent sur la qualité du service", explique Pierre Chappaz. Wikio shopping propose pour chaque produit consulté un ensemble de liens vers des sites tiers qui hébergent les différents avis. Ces sites, qui peuvent notamment être des guides d'achats, sont donc susceptibles d'intercepter ce trafic en conduisant directement les internautes à l'acte d'achat sans retour à la case départ Wikio. Une perspective qui n'inquiète pas le fondateur du service. "moteur de comparaisonGoogle propose le même modèle en différenciant les résultats naturels des liens sponsorisés ce qui ne l'empêche pas d'être efficace. Nous espérons que de temps en temps les internautes visiterons des sites marchands par l'intermédiaire direct de Wikio" précise-t'il. Ce dispositif est accompagné d'une nouvelle solution à l'attention des blogueurs et des éditeurs de contenu. Wikio Affiliate leurs permet d'afficher dans un encart spécifique des liens marchands contextualisés en fonction des produits mentionnés. Chaque clic est alors rémunéré 10 centimes d'euros. Ce module repose sur la technologie de catégorisation développée par Wikio, une technologie qui n'est pas sans rappeler celle de Google Adsense

Oboulo.com veut devenir le eBay du document en ligne

"Le contributif sur Internet n'a rien de nouveau". Julien Wolff sait de quoi il parle puisqu'il lançait en 1999 le site Oboulo.com, une place de marché documentaire qui rémunère ses contributeurs. Après quelques années de disette et un changement de modèle économique, Oboulo.com a réalisé 400.000 euros de chiffre d'affaires en 2006 avec un credo unique : permettre à des particuliers ou des professionnels d'acheter et de vendre en ligne documents, fiches de lectures et autres études de marché. "Notre objectif est de devenir le eBay du document numérique" déclare Julien Wolff. Ce jeune chef d'entreprise de 30 ans a lancé le site Oboulo.com en 1999 pour permettre en particulier à des étudiants de vendre en ligne leurs rapports de stages ou leurs notes de cours. "Nous voulions alors créer un Wikipedia non modifiable avec une vision plus universitaire de son contenu" explique Julien Wolff. Le site sera financé par la publicité jusqu'en 2002, un modèle abandonné au profit d'une rémunération directe. C'est alors une question de survie. Oboulo.com a dès le début opté pour un modèle basé sur le partage des revenus avec les contributeurs. Au choix, deux types de rémunération sont proposés : soit un fixe de 10 euros versé pour chaque document accepté soit un variable pouvant aller de 10 % à 50 % des ventes totales. Une grille tarifaire attractive puisque Oboulo.com reçoit entre 6.000 et 10.000 documents chaque mois dont seulement 20 % sont acceptés. "Nous validons les contributions au cas par cas grâce au travail de 15 correcteurs à temps partiel" précise le fondateur du service. Oboulo.com compte aujourd'hui près de 15.000 documents. Le site aura redistribué 9.000 euros au cours des 30 derniers jours. Les meilleurs contributeurs peuvent ainsi gagner jusqu'à 150 euros. "Nous réalisons 200 à 300 transactions chaque jour et nous visons un chiffre d'affaires compris entre 600.000 et 800.000 euros en 2007" précise Julien Wolff. Les documents sont vendus à un euro la page avec une limite fixée à 14,95 euros par document. La société est rentable depuis 2004 et décline son service en 5 langues dont une version américaine lancée la semaine dernière. Le site tire l'essentiel de son trafic - 6.000 visiteurs uniques mensuels - de son bon référencement naturel lié au nombre important de résumés de documents proposés en accès libre. Une richesse de contenu appréciée par Google et optimisée par l'agence de référencement Pole Positioning. La société compte désormais 4 employés et s'apprête à revenir à ses premiers amours en signant un accord avec la régie publicitaire de AOL : une source de revenus complémentaire qui pourrait même à terme permettre au site de revenir vers un modèle publicitaire.

Ogone traque la fraude à la carte bleue

Le commerce électronique français est en pleine santé Dans le même temps, le taux de fraude à la carte bleue reste bas, aux alentours de 0,2 % en France. Cependant, les cybermarchands vendant à l'étranger peuvent être confrontés à des taux de fraude plus importants. C'est pour traquer les actes d'achats frauduleux que la société belge Ogone propose un module de détection de fraude en ligne sur sa plate-forme de gestion de systèmes de paiements. "Le taux de fraude à la carte bleue depuis des pays comme la Russie ou l'Indonésie peut représenter 20 à 30 % pour certains marchands. Même l'Angleterre a des taux de fraude élevés par rapport à la France", explique Xavier Thiran, directeur du développement commercial de la société. En outre, certains secteurs sont plus à risques que d'autres. Pour Thierry Pierson, cofondateur de la société, il s'agit surtout de secteurs sur lesquels le panier moyen est élevé, comme le luxe ou le voyage. "Le canal de vente peut aussi poser problème, ajoute-t-il. Par exemple, le problème de la fraude se pose pour les billets électroniques vendus en dernière minute par les compagnies aériennes. Il n'est pas simple de s'assurer de la qualité d'une transaction deux heures avant le départ." La première solution en la matière date d'il y a trois ans. Basique, elle croisait le nom du pays d'origine du détenteur de la carte avec l'adresse IP de l'acheteur. Si les informations correspondaient, l'achat était validé, sinon il était refusé. L'outil permettait en outre de constituer des black lists d'adresses IP et de numéros de comptes bancaires. Aujourd'hui, Ogone propose de prendre en compte une vingtaine de critères afin d'affiner cette démarche. Les marchands peuvent décider eux-mêmes du degré de risque associé à chacun d'entre eux, en fonction de la spécificité de leur activité. "Nous avons introduit une notion de scoring qui permet de noter le niveau de risque de la transaction", explique Xavier Thiran. Concrètement, un achat effectué depuis un webmail aura une note plus élevée que s'il s'agit d'une adresse professionnelle. Le marchand peut aussi limiter le nombre d'achats possibles depuis une même adresse IP sur une période donnée. Ainsi, un fraudeur pourra plus difficilement tester une liste de numéros de carte bleue. Charge ensuite au marchand de refuser automatiquement l'achat ou bien d'y regarder de plus près

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