Pauline d'Orgeval fait des émules dans le e-commerce. La fondatrice du site de listes de mariage 1001 listes -racheté récemment par TF1 , avait déjà conseillé Marie-Hélène Lavirotte, fondatrice du site de vente de vêtements Ruedeshommes.com. Winaretta.com,
qui lui cible les femmes, a été fondé il y a six mois par Pauline de Breteuil, après un passage d'un an et demi chez 1001 listes.
"C'était une deal avec Pauline [d'Orgeval] au moment de ma venue comme directrice des relations avec les boutiques. Les profils comme le mien sont faits pour passer", explique la fondatrice du site de bijoux et d'accessoires . Winaretta, du prénom d'une tante de Pauline de Breteuil, a été lancé sur fonds propres, avec le soutien de banques. L'agence Té a réalisé la création, et LMDB s'est occupé du développement technique.
Après une étude de marché débutée en septembre 2005, la fondatrice s'est rendu compte qu'il n'y avait pas en France de sites de bijoux fantaisie, contrairement aux Etats-Unis. Le site propose donc principalement des bijoux (70 %) et des sacs, ainsi que des ceintures et des foulards. Ses concurrents dans l'Hexagone, SisterShopping et Le Bazar Parisien, ont un positionnement plus large. "Pour me différencier, je veux conserver cette spécialité sur les bijoux fantaisies, mais il faut pour cela une grande profondeur de catalogue", explique Pauline de Breteuil. Un catalogue contenant aujourd'hui 680 articles, mais qu'elle prévoit de doubler dans les 6 mois.
Avec cette offre volontairement restreinte, Winaretta pourrait mettre en place des partenariats. Jusqu'à présent, le site s'est limité à des concours avec Teva et Psychologie.com, en fournissant les lots gagnants. Pour se faire connaître, il a donc surtout misé sur les médias. Mais le e-marchand devrait passer à la vitesse supérieure dans 4 mois environ. Il attend de réaliser suffisamment de ventes pour faire de l'affiliation et du lien sponsorisé de manière efficace. La société de 4 salariés annonce pour l'instant 1.000 visiteurs par jour et un panier moyen à 100 euros.
Afin de poursuivre son développement, Winetta voudrait réaliser une levée de fonds avant la fin 2007. Le marchand en ligne veut aussi traduire son site en anglais pour distribuer les articles des marques qui acceptent de l'être en Europe. Pauline de Breteuil aurait déjà plusieurs propositions de business angels expérimentés sur le Web, suscpetibles d'être des "investisseurs actifs". Et pourquoi pas, à terme, faire une sortie comme celle de Pauline d'Orgeval ?
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