Une étude du Pew Internet & American Life Project menée auprès des acteurs du Web
se penche sur l'évolution du réseau, et le mythe du Big Brother
Pour la majorité des sondés, un réseau global 'low-cost' permettra de créer de nouvelles opportunités de croissance dans un monde plus ouvert.
Autre constat, les humains vont rester maîtres de la technologie, et ce, malgré la mode actuelle à l'automatisation des processus et l'utilisation d'intelligence artificielle. Ce qui n'empêche pas 42% des personnes interrogées d'être pessimiste sur la capacité de l'humain à contrôler les technologies du futur. Un nombre important d'internautes estime donc que les dangers et les dépendances via à vis du net vont augmenter et que nous serons dépassés tôt ou tard. Pour l'institut américain, c'est le constat le plus singulier de cette étude. La réalité virtuelle devrait aussi servir l'effort de production, mais créer de nouveaux problèmes d'addiction. Autre conclusion intéressante de l'étude, les analystes de l'institut pensent que de nouveaux activistes rejetant les technologies vont émerger et vivre de façon totalement déconnectée. Certains groupes seront bénins, limitant leurs actions à des campagnes de prévention, mais d'autres pourraient bien choisir une méthode plus radicale comme des actes de violence ou la destruction des symboles de la technologie. Les informations personnelles vont être de plus en plus disponibles sur le net mettant en péril plusieurs millions d'utilisateurs. Un avantage en ce qui concerne l'e-administration et l'e-commerce, mais une menace sérieuse en ce qui concerne le piratage. L'anglais qui est déjà la langue universelle, va encore se renforcer, les autres langues ne vont pas pour autant disparaître, mais en ce qui concerne le Web l'anglais va être la langue dominante, derrière le Mandarin. Ces scénarios futuristes sont bien entendu à prendre avec des pincettes d'autant qu'au sein même de l'institut de sondage les opinions divergent.
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