C'est surtout dans les usages des services mobiles que se distinguent le Japon et la Corée du Sud. Grâce à un Arpu de 49 euros par mois, le marché des contenus i-mode s'élève à 1,3 milliard d'euros par an. La facture moyenne sud-coréenne est en revanche comparable à celles de l'Europe, autour de 35 euros. Quant aux parts de marché de l'Internet mobile, elles sont globalement les mêmes que celles des opérateurs.
Les codes 2D et la reconnaissance d'images
Autre différence : au Japon, il existe de multiples modes d'accès à l'Internet mobile, ce qui explique en partie son important développement. L'un d'entre eux, le code barre 2D de type QR (Quick Response), est connu par plus de 90 % des japonais, et 70 % des utilisateurs i-mode ont déjà scanné un code barre 2D. La reconnaissance d'images lancée en Asie en 2006, et prochainement la reconnaissance d'objets, est une autre façon de se connecter à un site mobile. Son principe est simple : une photo prise par un téléphone portable renvoie vers un sitePuce FeliCa 
Paiement dans les magasins, titre de transport (elle s'appelle alors "Suica"), la puce FeliCa intégrée dans les téléphones portables permet de nombreuses applications. Lancée par NTT DoCoMo mais adoptée par les deux autres opérateurs, son usage reste cependant à développer, puisque seulement 12 % des mobinautes l'auraient déjà utilisée. 16 millions de terminaux FeliCa ont été vendus en septembre 2006.
M-Commerce 
La diversité des moyens d'accès aux sites mobiles expliquerait en partie l'essor du m-commerce. Avec 57 % de croissance en 2005, à 2,7 milliards d'euros, le marché du m-commerce connaît désormais au Japon un développement plus rapide que celui du contenu sur mobile. La vente de marchandises a progressé de 59 %, à 1 milliard d'euros. Elle talonne désormais la vente de services, comme les billets de trains, un marché qui atteint 1,1 milliard d'euros (+ 39 %)
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