Microsoft France au sénat le 13 fevrier ! ! ? ?
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Dans le cadre d’Idées, Microsoft apporte trois types d’assistance. Le
soutien technologique est incarné par un laboratoire informatique dédié à ces
start-ups. Elles peuvent tester et élaborer leurs solutions dans un
environnement hétérogène (pas uniquement Microsoft) similaire à celui d’une
entreprise. « Plusieurs de nos consultants leur sont dédiés, et nous
recherchons aussi l’interopérabilité avec nos technologies, et réciproquement.
Nous les soutenons financièrement avec les 15 à 20 partenaires capitaux
risqueurs du programme Idées. Enfin, nous leur apportons une aide au marketing
et à l’internationalisation, » complète Eric Boustouller.
Quel intérêt pour Microsoft ? « Une contribution sociale, sociétale et
économique assez logique. En effet, notre écosystème repose sur des partenaires
qui représentent 90% de notre chiffre d’affaires. Nous développons des
technologies sur lesquelles ces partenaires bâtissent leurs solutions,
contribuant ainsi au déploiement de nos plates-formes. C’est pourquoi notre
intérêt consiste aussi à développer le secteur logiciel hexagonal. D’autres
comme Cisco ou IBM développent des fonds d’investissement ou entrent au capital
de sociétés. Ce n’est pas notre choix, ni la philosophie de Microsoft dans
Idées, » souligne Éric Boustouller. Pour résumer, Microsoft entretient au
passage son écosystème très rémunérateur. Pour autant, la démarche reste
louable, bénéfique et profitable pour tous. D’ailleurs, libre aux concurrents
critiques de les imiter. Néanmoins, elle est moins désintéressée que pourraient
le faire croire certains propos…
« Bilan : en un peu plus d’un an, 20 sociétés ont déjà levé des fonds pour 3
millions d’euros en moyenne, et 10 d’entre elles ont dépassé le million d’euros
de chiffre d’affaires. « Nous avons aussi enregistré des échecs avec deux
startups qui ont déposé le bilan. Nous en tirons également les leçons, et cela
fait partie du jeu, » reconnaît Eric Boustouller.
Développer l’Idées à l'international en région la
Mairie
Des filiales de Microsoft aux États-Unis ou en Chine notamment, sont très
intéressées par cette initiative française. Et Microsoft France annonce
aujourd’hui le soutien du programme FBIA (French Business & Innovation
Accelerator), assistant les entreprises technologiques dans leur expansion aux
États-Unis.
Actuellement, Microsoft a essentiellement œuvré à Paris et en ile de France.
Pourtant, de nombreuses technopoles se montrent très actives et font émerger de
multiples talents en région. « Nous souhaitons améliorer le développement du
programme Idées dans les autres régions, » annonce Éric Boustouller. « Ainsi, nous
avons démarré des actions avec
« Ce patriotisme partenarial devient une nécessité ! » lance le président de
Microsoft France, « Microsoft aussi a bénéficié du sillage de grands éditeurs
comme IBM ou Xerox. Tout comme Apple a pu aussi profiter du sillage de Xerox !
» Un petit coup de griffe au passage… ça soulage.
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