Pour la commission des affaires
économiques, le texte finalement voté par les députés revient sur cette
disposition. Un sous-amendement dit rétablir "la neutralité fiscale et
technologique telle qu'elle s'organisait dans le dispositif sur lequel l'accord
initial s'était fait". Si l'AFA et France Télécom se disent
"satisfaits", Free (qui n'en n'est pas membre) exprime toujours son
opposition au texte. Son directeur général Mickaël Boukobza a déclaré à l'AFP
que cette taxe Cosip était "une énorme erreur", car selon lui, elle
risque de se répercuter sur les consommateurs, ou les éditeurs de chaînes
distribuées dans les offres audiovisuelles.
Le FAI en appelle désormais aux sénateurs, qui se prononceront prochainement
sur ce projet de loi lors d'une commission mixte paritaire prévue dans le cadre
de la procédure d'urgence demandée par le gouvernement. Mais le vote en faveur
de cet amendement à la fois de l'UMP et de l'opposition ne laisse pas planer le
doute sur la mise en place de cette taxe au 1er janvier 2008. La pétition
organisée par Free, qui aurait rassemblée 500.000 internautes selon le FAI,
n'aura pas eu d'effet.
Outre cette taxe des FAI, le projet de loi sur la télévision du futur organise le basculement de la diffusion vers le numérique, au plus tard au 30 novembre 2011. Pour compenser l'arrêt de la diffusion analogique, TF1, M6 et Canal Plus ont obtenu une chaîne "bonus". Le projet de loi réglemente également les lancements de la télévision mobile personnelle (TMP), et de la télévision haute définition (HD) Par ailleurs, le texte prévoit un crédit d'impôt pour les éditeurs français de jeux vidéos.
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