... et qui s'aventure sur les
services bancaires en ligne
C'est dommage car pendant ce temps là Paypal s'installe comme une référence
dans plusieurs sous-segments du paiement en ligne. Et à partir de ces
positions, il imagine proposer des services de plus en plus complets à ses
clients fidèles.
Des services qui commenceraient à se confondre avec des services bancaires en
ligne, sauf qu'ils sont rendus par un acteur non bancaire. Des services
bénéficiant d'un capital de confiance (totalement indispensable) mais aussi
d'un capital de sympathie (très utile pour se différencier). Preuve que le
masque tombe ? Le récent partenariat Paypal/Mastercard visant à créer… une
carte de paiement virtuelle !
Une relative passsivité des banques
Pendant ce temps là, les banques traditionnelles, qui dans les années 1997-98
avaient pourtant cru se faire inexorablement manger par des acteurs
technologiques tels que Microsoft, ont depuis acquis la certitude qu'aucun
acteur non bancaire ne parviendrait à les menacer vraiment.
D'ailleurs depuis cette époque, la quasi-totalité des banques enregistre des
profits et des cours boursiers en spectaculaire augmentation… Cette situation
n'est pas sans rappeler le célèbre livre de Dino Buzzati "le désert des
Tartares" dans lequel les soldats, dans leur citadelle inutile,
surveillent une frontière morte d'où des Tartares, chaque jour un peu plus
mythiques, seraient censés venir. Le temps passe, l'ennui gagne… jusqu'au jour
où les Tartares sont là, quand on ne les attendaient plus…
Aujourd'hui Paypal est là ! Les barbares sont là (Paypal mais également Google
avec son offre Checkout). Les acteurs non-bancaires viennent réclamer leur part
du gâteau. En France, c'est l'Ecureuil (les Caisses d'épargne) qui semble
l'avoir
compris et lance depuis octobre "movo" : un service assez innovant de micro-paiement par SMS. Est-ce (enfin) le début de la guerre ?
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