ODESK oDesk, l'eBay du monde Odesk est une place de marché... de talents. Le service, lancé au mois de mai, permet à des indépendants (développeurs, graphistes, etc.) de proposer leurs services à des clients dans le monde entier. Evidemment, la majorité des prestataires habitent dans des pays émergents, tandis que les clients sont, eux, situés dans les pays occidentaux. Le coût de la main d'oeuvre est donc très bon marché. En ce sens, oDesk se rapproche de services plus anciens, tels que Rent-a-coder. Mais il se différencie en proposant de surveiller l'avancée du travail à l'aide de webcams et de systèmes de capture d'écran. Les prestataires sont en général payés à l'heure travaillée (environ 10 dollars de l'heure). Le site, quant à lui, a levé 6 millions de dollars pour son développement.
l
Akimbo, la télé quand je veux
Si Akimbo devait avoir un slogan, ce serait "Arrêtez de
regarder la télé, il n'y a jamais ce qui vous plaît". La société, lancée
en février
2004, a
déjà levé près de 32 millions de dollars, en séduisant notamment Cisco. Son concept ? La télé à la demande. Akimbo propose des programmes thématiques, de la cuisine au bricolage en passant par les animaux. Il suffit d'en sélectionner un pour le regarder presque immédiatement. Plus de 13.000 programmes sont disponibles, à travers des partenariats. Akimbo est disponible à travers Windows Media Center, qui affiche de beaux taux de pénétration aux Etats-Unis (contrairement à
la France
). Le service coûte environ 10 dollars par mois. Akimbo a signé un partenariat avec Thomson pour inclure son service dans les set-top box Thomson pour Noël.
RazorGator, spécialiste de
l'introuvable
Rasor Gator ne vend ni des rasoirs ni des alligators. Cette société, créée en 2001 et profitable depuis, vend des billets de spectacles, le plus souvent introuvables ailleurs. Madonna, Michaël Jackson, le Superball. Il s'agit d'une place de marché. Mais contrairement à eBay, elle est totalement gratuite pour les vendeurs. C'est l'acheteur qui paie la commission, comprise entre 14 et 25 % du prix de vente. RazorGator a levé 26 millions de dollars en 2005, année pendant laquelle il a réalisé un chiffre d'affaires de 50 millions de dollars. En France, la revente de tickets est théoriquement interdite.
Eyespot
Eyespot est en quelque sorte le Youtube 2.0. Comme des centaines de sites, la société permet de partager des vidéos. Mais surtout, elle permet d'éditer en ligne ses vidéos pour réaliser des mashups, c'est-à-dire des agrégats mixant des contenus provenant de différentes sources. Plus précisément, les utilisateurs peuvent mixer vidéos, photos et musiques et réaliser ainsi une vidéo qui peut ensuite être partagée sur des blogs, par mail et même sur téléphone mobile. La société, créée en mai, a levé 3,7 millions de dollars.
Zopa,
Zopa, le microcrédit à l'occidentale
Le microcrédit n'est pas seulement à la mode dans les pays émergents. Ce système, qui consiste à prêter de petites sommes, a été adapté en Grande-Bretagne par Zopa. Son concept : le crédit entre internautes, sans intermédiaire financier. Prêteurs comme emprunteurs s'inscrivent sur le site. Les prêteurs indiquent la somme d'argent qu'ils souhaitent mettre à disposition et sont ensuite regroupés par "pools". Les taux d'intérêts sont, en moyenne, de 7 %. Zopa prélève 1 % de la somme prêtée, répartie entre le prêteur et l'emprunteur. Pour l'instant, seulement 0,5 % des crédits n'ont pas été remboursés. La société a levé 31 millions de dollars, plus que les sommes prêtées sur sa plate-forme : 10 millions de dollars fin septembre
DabbleDB, le bureau en ligne
DabbleDB s'inscrit dans la tendance Office 2.0, c'est-à-dire le portage de logiciels bureautiques, fonctionnant avant sur un PC, vers le Web. Mais contrairement à Google, qui propose un traitement de texte (ex-Writely) et un tableur (Spreadsheets), DabbleDB va bien plus loin. Ce site, lancé en juin, permet à tout un chacun de créer sa propre application en ligne. Carnet d'adresse, gestion administrative, suivi de prêts, tout est possible. Il suffit, comme dans une base de données, de créer des champs puis - toujours à la souris - de choisir l'interface.
Farecast, le voyant des
voyages
Farecast est-il voyant ? Ce service permet de connaître l'évolution du prix d'un billet d'avion, entre un point de départ et un point d'arrivée, à une date précise. De voyance, pas question. Pour estimer ses prix, Farecast travaille avec des statistiques d'évolutions précédentes. La société a levé 7 millions de dollars et couvre aujourd'hui toutes les villes américaines. Elle a aussi lancé un service permettant de réserver son billet au meilleur tarif : l'internaute programme une alerte qui le prévient lorsque le tarif proposé est le moins cher (selon Farecast bien sûr). Vendu 1 dollar, ce service devrait passer à 10 dollars dans les prochains mois.
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