Nicolas Sarkozy a remporté l'élection présidentielle française 2007*. L'an dernier, à la veille du rendez-vous de la gouvernance électronique, le World e-Gov Forum, le chef de file de l'UMP s'était exprimé sur le rôle d'Internet dans la campagne :
« Il y a une très forte attente de la part des Français pour la e-démocratie. C'est d'autant plus légitime que les TIC permettent une nouvelle forme de débat, plus interactif et plus proche de tous [...] C'est aux partis politiques qu'il appartient de faire leur révolution numérique. A l'UMP, nous l'avons compris très tôt ». Dès 2005, le parti dirigé par Nicolas Sarkozy a mené une opération par e-mail et par SMS dans le but de séduire de jeunes adhérents. Fin octobre de la même année, lors des émeutes en banlieue, l'UMP a acheté des mots-clés sur Google pour faire passer son message sécuritaire. Aujourd'hui, outre ses campagnes ciblées par le biais de liens sponsorisés, l'UMP adopte podcasts, P2P et s'appuie sur les blogueurs pour communiquer, comme le font les partis républicain et démocrate aux Etats-Unis.
M. Sarkozy préconise de : libérer les énergies numériques « dans chaque région, chaque commune, chaque quartier, chaque foyer », maintenir un espace de liberté encadré par la CNIL et, enfin, soutenir un pilotage politique et technique du Net.
Ses trois convictions:
La première, c’est qu’internet est multiple, foisonnant, décentralisé par nature. L’heure est venue de libérer les énergies numériques françaises, dans chaque région, chaque commune, chaque quartier, chaque foyer.
La deuxième, c’est qu’internet est et doit rester un espace de liberté. Mais liberté ne signifie pas absence de règles, ni absence de protection contre les risques de dérive d’une société totalement numérisée. La CNIL sera le garant de ces équilibres et je ferai évoluer son statut vers plus d’indépendance et plus de moyens d’action.
La troisième, enfin, c’est qu’internet est un territoire sur lequel il faut savoir anticiper et agir ensemble. Dans cet univers décentralisé, la concertation et l’intelligence collective sont indispensables. Mais notre pays souffre aussi d’une absence de pilotage politique et technique lui permettant de s’affirmer comme une nation qui compte dans le monde numérique. Nous devons nous doter d’une gouvernance d’internet
Le monde de l'internet sera a coup sur vigilant ..........Donc pas le droit a la faute..........Wait and see
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