On le voit aisément à travers les analyses : le poids de la musique numérique ne parvient pas à compenser les pertes des ventes physiques. Pire : ce segment, censé servir de relais de croissance (avec le téléchargement légal de titres sur PC ou mobile et les sonneries musicales pour mobile) stagne voire régresse légèremment. Au cours du premier trimestre 2007, le chiffre d'affaires de la vente de musique numérique a baissé de 2,3 % pour 11 millions d'euros (contre 11,2 millions l'année dernière).La visibilité sur le marché du téléchargement à partir des plates-formes légales (FnacMusic, VirginMega...) est un peu plus claire. Ce segment progresse de 5,8 % en un an et génère un chiffre d'affaires de 4,4 millions d'euros. C'est un peu moins de la moitié des revenus numériques (48%) mais avec une progression de 11 points en un an (37 % au premier trimestre 2006). L'achat de titres à l'unité domine : 56 % des ventes contre 37 % pour les albums complets.
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