Un tatouage "invisible" ajouté aux fichiers vidéo au format WMV9 permettra de contrôler l’origine d’une diffusion illégitime
WATERMARKETING C'est quoi ? ? . La problématique du watermarking
Depuis quelques années, l'information que nous échangeons a changé de forme de représentation. Nous sommes passés d'un support analogique à un support numérique (dit aussi digital). Les réseaux d'échange d'information véhiculent désormais des signaux numériques. L'exemple, sans doute le plus visible, du passage de l'analogique au numérique est la rapidité avec laquelle le CD a supplanté le disque vinyle, il y a une dizaine d'années. Aujourd'hui, l'utilisation d'images, sons, séquences vidéo fait généralement intervenir leur représentation digitale. C'est notamment le cas lorsque ces media sont véhiculés sur l'Internet. Les avantages du numérique sont considérables : il permet une manipulation plus sûre, un stockage moins coûteux, une transmission plus rapide et une indexation plus facile de l'information. Ce système n'est pas sans dérive : en rendant la copie à l'identique triviale, le numérique a participé au boom récent de la piraterie sur la propriété intellectuelle. Les autres causes de ce phénomène sont l'explosion du réseau d'échange de données qu'est l'Internet et l'accession du grand public à la fabrication de supports de stockage numérique (graveurs de CD-ROM, MiniDiscTM ...). Pour lutter contre cette fraude, de nouvelles techniques apparaissent. C'est le cas du watermarking ; le watermarking consiste à rajouter, sur un medium (qui peut être une image, une chanson, un film vidéo), une marque (en anglais, watermark signifie filigrane) qui doit être suffisamment imperceptible pour ne pas détériorer le medium et suffisamment robuste pour pouvoir être décelée même après traitement du medium que ce soit un traitement usuel ou celui résultant d'une attaque du système de marquage. Le contenu d'une marque, typiquement quelques bits d'information, peut être de différentes natures. 1. Elle contient des informations sur les permissions attachées au document. Prenons l'exemple d'un film vidéo : il pourrait être marqué en copie illimitée, copie interdite (dans le cas où il est acheté dans le commerce), copie une fois seulement (film diffusé à la télé) charge au "magnétoscope" de transformer cette marque en une marque de copie interdite. Dans ce type de marquage, c'est au matériel de copie que revient la charge de détecter la marque ; 2. La marque peut indiquer qui est propriétaire du document. Ainsi, toute personne qui s'en réclamera propriétaire illégalement pourra être condamnée légalement, la marque faisant office de preuve devant un tribunal ; 3. On peut également marquer l'ayant droit du document, c'est-à-dire la personne à qui le propriétaire a donné une copie. Ainsi, chaque copie du document contient une marque différente (qu'on appelle empreinte) permettant d'identifier son utilisateur. Cette technique est appelée le "fingerprinting". En plus des attaques usuelles du watermarking, le fingerprinting doit résister également aux collusions entre un nombre limité d'ayant droit qui comparent leur document dans le but d'enlever toute empreinte permettant d'identifier l'un d'eux.
WATERMARKETING C'est quoi ? ? . La problématique du watermarking
Depuis quelques années, l'information que nous échangeons a changé de forme de représentation. Nous sommes passés d'un support analogique à un support numérique (dit aussi digital). Les réseaux d'échange d'information véhiculent désormais des signaux numériques. L'exemple, sans doute le plus visible, du passage de l'analogique au numérique est la rapidité avec laquelle le CD a supplanté le disque vinyle, il y a une dizaine d'années. Aujourd'hui, l'utilisation d'images, sons, séquences vidéo fait généralement intervenir leur représentation digitale. C'est notamment le cas lorsque ces media sont véhiculés sur l'Internet. Les avantages du numérique sont considérables : il permet une manipulation plus sûre, un stockage moins coûteux, une transmission plus rapide et une indexation plus facile de l'information. Ce système n'est pas sans dérive : en rendant la copie à l'identique triviale, le numérique a participé au boom récent de la piraterie sur la propriété intellectuelle. Les autres causes de ce phénomène sont l'explosion du réseau d'échange de données qu'est l'Internet et l'accession du grand public à la fabrication de supports de stockage numérique (graveurs de CD-ROM, MiniDiscTM ...). Pour lutter contre cette fraude, de nouvelles techniques apparaissent. C'est le cas du watermarking ; le watermarking consiste à rajouter, sur un medium (qui peut être une image, une chanson, un film vidéo), une marque (en anglais, watermark signifie filigrane) qui doit être suffisamment imperceptible pour ne pas détériorer le medium et suffisamment robuste pour pouvoir être décelée même après traitement du medium que ce soit un traitement usuel ou celui résultant d'une attaque du système de marquage. Le contenu d'une marque, typiquement quelques bits d'information, peut être de différentes natures. 1. Elle contient des informations sur les permissions attachées au document. Prenons l'exemple d'un film vidéo : il pourrait être marqué en copie illimitée, copie interdite (dans le cas où il est acheté dans le commerce), copie une fois seulement (film diffusé à la télé) charge au "magnétoscope" de transformer cette marque en une marque de copie interdite. Dans ce type de marquage, c'est au matériel de copie que revient la charge de détecter la marque ; 2. La marque peut indiquer qui est propriétaire du document. Ainsi, toute personne qui s'en réclamera propriétaire illégalement pourra être condamnée légalement, la marque faisant office de preuve devant un tribunal ; 3. On peut également marquer l'ayant droit du document, c'est-à-dire la personne à qui le propriétaire a donné une copie. Ainsi, chaque copie du document contient une marque différente (qu'on appelle empreinte) permettant d'identifier son utilisateur. Cette technique est appelée le "fingerprinting". En plus des attaques usuelles du watermarking, le fingerprinting doit résister également aux collusions entre un nombre limité d'ayant droit qui comparent leur document dans le but d'enlever toute empreinte permettant d'identifier l'un d'eux.
Commentaires