Un chat vocal va être créé sur Second Life. Linden Lab, la société propriétaire du jeu a répondu aux attentes de ses membres en faisant appel à deux de ses partenaires, Vivox et DiamondWare, pour mettre au point cette amélioration. «La voix intégrée est une extension naturelle du monde virtuel que nos résidants construisent», pour Joe Miller, le vice-président de Linden Lab.
Actuellement, pour discuter de vive voix, les utilisateurs n’avaient qu’une possibilité: utiliser un logiciel externe à Second Life, comme Skype, TeamSpeak ou Ventrilo. Avec ce nouveau système de discussion interne, il sera non seulement possible d'écouter toutes les conversations à proximité de son «avatar» mais aussi de parler à une autre personne ou de discuter à plusieurs, quelle que soit sa position dans le jeu. Pour éviter toute cacophonie, les propriétaires de terrains auront tout de même la possibilité de couper le son sur leur propriété.
Lancé en 2003, Second Life a peiné avant de trouver le succès qu’on lui connaît aujourd’hui. Les premières années ne furent pas les plus simples, mais les quelques 3 millions de joueurs s’étant inscrits dans la seule année 2006 prouvent que la simulation de vie en ligne connaît enfin son âge d’or. À tel point que l’idée a fait des émules, et que des concurrents voient aujourd’hui le jour, avec toujours l’ambition d’être meilleur.
Outback Online, un Second Life en mieux ?
Outback Online est un de ces concurrent, peut-être le plus ambitieux, comme le prouvent les propos de Randal Leeb-du Toit, PDG de l’éditeur du jeu : « Second Life est un village - et j’ai presque fini de bâtir Rome », annonce-t-il à la presse australienne. Car ce concurrent vient bel et bien d’Australie, avec la prétention de créer un monde persistant plus vaste et plus complet que Second Life. « Nous pensons que ce qu’a fait Second Life est déjà très bien, mais maintenant, c’est l’heure de passer aux « mondes virtuels 2.0 »... des mondes illimités et ouverts, » explique-t-il.
Un grand retard à rattraper
Outback Online fonctionnera sur une technologie P2P, évitant les fameux ralentissements connus lors de l’utilisation d’un serveur central. Bien sûr, le modèle économique du jeu ne devrait pas être franchement différent de celui appliqué dans Second Life. Outback Online est donc un jeu plein de promesses, mais cela suffira-t-il à rattraper les 4 millions de joueurs inscrits sur Second Life ?
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