L'Insee a lancé mardi un calculateur pour permettre à chaque Français de déterminer l'inflation
Et ca marche .j'ai fais cinq simulations...il n'y a pas eut de bug.Les douzes postes concernés donnent vraiment un regard crédible sur ce genre d'outils.L'internet au service du citoyen c'est en premier lieu ce genre de service qui permet de vulgariser le regard comptable du cout de la vie
A vous de simuler votre propore vie.....
il faut entrer le poids des dépenses consacrées à 12 postes important: loyer, alimentation, habillement, transports, électricité, gaz, tabac, carburants notamment. Pour un locataire en région parisienne, le loyer représentera par exemple 25% de son budget mais, s'il n'a pas de voiture, il n'aura pas de dépenses de carburants. Un propriétaire vivant dans une zone rurale n'aura pas à débourser de loyer mais ses charges de fioul de chauffage et d'essence seront élevées. A partir de ces données, et en fonction de la hausse des prix de chacun de ces postes, le simulateur calcule un indice personnalisé, à comparer avec l'indice officiel pour voir si l'on est au dessus ou en dessous de l'inflation moyenne. Avec, à l'arrivée, des résultats contrastés. En raison du renchérissement du tabac, "un gros fumeur subit en moyenne depuis 2000 une inflation de 2,3% par an contre 1,8%" pour l'ensemble des Français, a souligné par exemple M. Guédès. Car les hausses de prix varient beaucoup d'un poste à l'autre: si le tabac, les loyers, l'essence et le gaz ont beaucoup augmenté ces dernières années, l'habillement, l'électricité, le secteur de la santé, les automobiles ont connu une inflation inférieure à la moyenne. Pour l'Insee, ces écarts expliquent en grande partie le décalage entre inflation officielle et hausse des prix perçue. "Les ménages se focalisent sur un petit nombre de produits", dont les prix ont augmenté, tel l'alimentaire, et ne remarquent plus ceux dont les étiquettes baissent, tels les appareils ménagers, a estimé Françoise Morel, chef du département des conditions de vie des ménages. Tout en soulignant que son indice des prix à la consommation "reste tout à fait valide" et demeure la seule référence officielle, l'Insee espère que cet instrument "pédagogique" permettra "d'éclairer le débat", relancé par les candidats à la présidentielle. Nicolas Sarkozy (UMP) avait estimé fin novembre que "les indices habituels de calcul de l'inflation ne (reflètaient) pas la réalité de la hausse des prix au quotidien", tandis que Ségolène Royal (PS) a proposé récemment la création de trois indices des prix différents, selon les revenus.
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