La tendance semble pourtant en contradiction avec les tarifs successivement affichés par Microsoft. Le prix moyen de Vista est en effet légèrement supérieur (d'environ 4%) à celui de Windows 2000 et à peu près équivalent à celui de Windows XP. "Je pense que ces résultats peuvent être considérés comme plus qu'honorables", commentait hier Chris Swenson, analyste chez NDP, dans les colonnes de News.com, avant de faire remarquer la montée en puissance un peu plus lente de la commercialisation de Vista en début de mois, suivie d'une augmentation en fin de période. Une tendance qui laisse présager une évolution plus positive de l'OS face aux premiers mois de XP. Il pourrait ainsi rattraper ce retard en janvier. Lancé fin novembre, Vista devrait commencer à être commercialisé de manière préinstallée sur de nouveaux PC à la fin du mois de janvier. "Nous estimons que cette seconde phase lui permettra de surpasser rapidement les résultats réalisés par XP", indiquait Chris Swenson. Sur ce dernier point, Microsoft n'a pas caché ses objectifs. Par rapport aux chiffres réalisés à l'époque par XP, l'éditeur entend tripler le nombre d'entreprises s'engageant dans des projets de migration sur les 12 premiers mois de commercialisation. Un beau pari pour le groupe qui ne se privera pas de mettre toutes les chances de son côté, à grands renforts de campagnes marketing, notamment en direction des PME (avec la gamme Ultimate par exemple). Le géant devra en grande partie aller chercher cet appel d'air dans la vente de nouveaux ordinateurs. Rappelons que 80% des revenus tirés de la vente de Windows sur le terrain des terminaux (fixes ou portables) proviennent des nouveaux PC. Un élément qui poussent d'ailleurs les constructeurs et les fabricants de composants à multiplier les nouveaux produits afin de proposer des architectures optimisées pour la plate-forme de Microsoft - d'Intel à AMD en passant par Dell et HP. Reste à savoir si les entreprises accepteront d'entrer dans le jeu de Microsoft, et si elles prendront prétexte de l'arrivée de Vista pour migrer leur parc de machines. Rien n'est moins sûr considérant les coûts qu'implique ce type de projet... A cette question, certains ont déjà apporté une réponse bien tranchée. C'est le cas de l'agence informatique du ministère de l'éducation britannique qui a estimé que le passage à Vista comportait beaucoup trop de risques pour des bénéfices peu clairs en termes d'apports fonctionnels, comparé à ce qui existait déjà. Dans la note en question, l'agence déconseille fortement aux écoles du pays de déployer le nouveau système d'exploitation
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