Artemis orientera la recherche européenne dans le domaine des systèmes informatiques embarqués, domaine dans lequel les entreprises européennes investissent chaque année entre 15 et 20 milliards d'euros.
La JTI Artemis
a d'ores et déjà obtenu le soutien d'une quinzaine de grandes entreprises européennes dont Philips Nokia, Thales, Daimler Chrysler et ST Microelectronics. Par ailleurs, quatorze gouvernements européens se sont déclarés prêts à rejoindre cette initiative qui reste ouverte à tous les Etats membres et à ses partenaires.
Viviane Reding, commissaire chargée de la société de l'information et des médias, estime que le mouvement est lancé : "Le projet Artemis est la preuve que les principales parties intéressées peuvent collaborer et jeter les bases d'un avenir prospère et compétitif."
Néanmoins, la commissaire avertit : "Si l'Europe veut rattraper ses concurrents et mettre en place une société de l'information qui soit synonyme de croissance et d'emplois, elle doit rapidement prendre d'autres initiatives du même type."
On voit mal aujourd'hui comment l'UE peut atteindre l'objectif fixé à Lisbonne, à savoir : "Devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive au monde d'ici à 2010.
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