Microsoft propose également le "Shared Computer Toolkit" (SCT), cet utilitaire sécurise les PC sous Windows XP en libre accès dans les salles informatiques des établissements scolaires. Autre solution 'TICE', "Learning Network Manager" (LNM), une console de réseau d'établissement scolaire qui permet de configurer et d'administrer l'intranet d'un collège ou d'un lycée. Enfin, Microsoft a développé un code dit ENT-E qui permet à ses partenaires intégrateurs de proposer aux académies et aux collectivités une solution de bureau virtuel pour l'élève et l'enseignant, le personnel administratif et les parents.
Ce code ouvert et libre de droit permet à des éditeurs, éditeurs de logiciels ou acteurs institutionnels, d'intégrer des services à valeur ajoutée dans leur solution et de maintenir une identification unique pour l'ensemble du portail personnalisable (messagerie, agenda, accès aux ressources et groupes de travail, etc.)
L'administration française est prête à migrer vers des solutions "open source" pour limiter les coûts de licence. Le partenariat entre Microsoft et Novell peut-il répondre à ses attentes, en particulier dans le domaine de l'éducation ?
Le partenariat entre Microsoft et Novell ne se présente pas comme une réponse à une volonté de migration de certains secteurs comme l'administration. Ce partenariat n'a nullement vocation à faciliter certaines migrations, que ce soit vers l'open source ou vers les solutions Microsoft.
En substance, les deux sociétés ont annoncé un accord de collaboration commerciale et technique sur la création, la commercialisation et le support de nouvelles solutions visant à améliorer l'utilisation conjointe de leurs solutions, à l'aide notamment d'un système de rémunération réciproque et d'accords juridiques relatifs à la propriété intellectuelle.
Cet accord s'inscrit dans le cadre de la stratégie globale d'interopérabilité de Microsoft, qui sous-tend chacun de ses développements. Les produits Microsoft sont conçus pour connecter personnes, données, applications et systèmes entre eux, et c'est en ce sens que la société a conclu un certain nombre d'accords avec les partenaires de son écosystème, comme XenSource, Zend, JBoss, ou encore Novell dernièrement.
C'est également dans cette optique que Microsoft a annoncé certaines initiatives transversales comme la création du conseil de l'interopérabilité ou de l'IVA, Interoperability Vendor Alliance.
Ces initiatives visent à assurer la parfaite intégration des produits Microsoft au sein de l'infrastructure et des systèmes de chacun de ses clients afin de réduire les coûts d'exploitation et d'accroître le bénéfice des directions informatiques et de l'utilisateur final.
Quant à la volonté de rationalisation de l'achat mené par les administrations françaises, il ne faut pas croire qu'elle se focalise sur la question des coûts des licences. En effet, il est facile de démontrer, dans de nombreux cas, que l'achat de licences logicielles permet d'économiser d'autres types de coût et de repenser l'organisation des administrations.
Les organisations les plus performantes sont le plus souvent celles qui font l'usage le plus important de logiciels d'éditeurs. On peut trouver de nombreux exemples de ce phénomène aussi bien dans le privé que dans l'administration française.
N'oublions pas enfin, que dans le monde du libre, ce sont les sociétés de services et les équipes informatiques internes qui installent les solutions, assurent l'intégration, développent du code pour pallier le manque d'applications disponibles, forment les utilisateurs, s'occupent de la maintenance et de la gestion des problèmes, avec les coûts afférents en ressources humaines et prestations de services.
Destiné à la jeunesse des pays en développement, le PC portable à 100$ du projet OLPC n'a pas l'adhésion de Bill Gates. Quelle alternative propose Microsoft?
Depuis de nombreuses années, les prix des PC dans le commerce affichent une forte tendance à la baisse ce qui les rend accessibles à un public toujours plus large.
Aujourd'hui, plus de 50% des foyers sont équipés d'un PC et la dynamique d'équipement est forte. Au vu des configurations achetées, il apparaît clairement que le prix n'est pas, et de loin, le seul paramètre intéressant les clients : ils s'intéressent aussi aux performances, à la connectique, aux logiciels fournis, etc.
Comparez avec la télévision : le taux de pénétration du petit écran dans les foyers est proche de 100% et une nouvelle dynamique d'équipement a été relancée par la présence sur les rayons d'écrans plats. Pourtant, le prix du téléviseur n'est pas de 100$ !
Le PC ne deviendra-t-il pas aussi prisé pour les foyers que la télévision ?
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